Le rôle joué par les réseaux sociaux dans la dégradation de l’information et de la communication inquiète de nombreuses personnalités dans le monde. Dans une intervention à l’Université de Stanford, Barack Obama a tiré la sonnette d’alarme.
Barack Obama, l’ancien président des Etats-Unis vient de lancer un appel international à la régulation des réseaux sociaux. L’ancien pensionnaire de la Maison Blanche s’exprimait lors d’une rencontre organisée par la fondation Obama le 21 avril à l’université de Stanford.
D’après ses propos, les réseaux sociaux ont amplifié « les pires instincts de l’humanité. L’une des causes majeures de l’affaiblissement des démocraties tient au profond changement dans nos façons de communiquer et de nous informer ».
Barack Obama, qui reconnait qu’il n’aurait jamais été élu sans des sites comme MySpace ou Facebook, a également critiqué le modèle économique des réseaux sociaux. Pour lui, le problème d’un système basé sur la publicité ciblée à grande échelle est qu’elle repose sur l’économie de l’attention. « Ce sont, malheureusement, des contenus inflammatoires, polarisants, qui attirent l’attention et encouragent la participation », a-t-il déploré.
Pour Barack Obama c’est moins « ce que les gens publient » que « les contenus que ces plateformes promeuvent » qui posent problème. L’ancien président américain souhaite notamment que les algorithmes des réseaux sociaux soient soumis à des contrôles de sécurité par une autorité de régulation.
Une telle intervention au sein de l’université de Stanford qui s’intéresse beaucoup à l’impact des réseaux sociaux sur les démocraties n’est pas anodine. L’université et ses chercheurs multiplient depuis quelques années les études sur l’impact des réseaux sociaux dans le monde.
Récemment, de nombreuses personnalités ont tiré la sonnette d’alarme concernant la place prise par les réseaux sociaux. Aussi, le point de vue de l’ancien président sur la gestion du contenu des réseaux sociaux se justifie lorsqu’on observe par exemple que Facebook a été épinglé par son propre conseil de surveillance sur le manque de clarté dans la modération du contenu en janvier 2021.
Néanmoins, Barack Obama néglige un aspect important du problème. Ne pas rendre les utilisateurs responsables de leurs posts est aussi dangereux que de laisser les algorithmes des plateformes sans contrôle. L’absence de sanction face aux infractions commises sur les réseaux sociaux est l’un des principaux facteurs de progression de la désinformation sur ces plateformes.
Servan Ahougnon
(Source : Agence Ecofin, 22 avril 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
15 418 058 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 131
Taux de pénétration des services Internet : 92,29%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
6693 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
256 010 abonnés
215 687 résidentiels (84%)
40323 professionnels (16%)
Taux de pénétration : 1,52%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
19 742 292 abonnés
Taux de pénétration : 118,18%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800