Au Sénégal, le gouvernement vient d’adopter le port du bracelet électronique comme un moyen d’allègement des peines de prison. Malick Sall, ministre de la Justice apporte des précisions sur les conditions de l’exécution d’une telle décision.
Ainsi, selon le Garde des Sceaux, il faut impérativement que la personne concernée donne son accord. Ce qui fait, on n’oblige personne à le porter. En plus de cela, il faut tout d’abord l’appréciation du juge.
Le port de bracelet électronique n’est pas connu dans un pays comme le Sénégal. Conséquemment, certaines personnes qui en porteront risquent d’être stigmatisées par la société. Cependant, le ministre de la Justice rassure dans ce cadre. Pour lui, « la personne peut porter le bracelet sans que cela ne se sache. C’est un bracelet extrêmement fin et pas lourd. Si on met le bracelet avec un pantalon il n’y a pas de souci ».
Bracelet électronique avec une technologie de pointe
Cette utilisation de la technologie par le gouvernement sénégalais dans l’aménagement des peines de prison sera matérialisée dans six mois. Fonctionnel par géolocalisation avec une durée qui peut aller jusqu’à vingt ans, le bracelet électronique va s’accompagnes d’une technologie de pointe.
Ainsi, dans un entretien avec la RFM, Malick Sall renseigne que lorsque la personne aura épuisé sa peine, le code du bracelet sera changé et un autre pourra le mettre. Puis, le dispositif de surveillance va être confié soit à la police, soit à l’administration pénitentiaire.
Pour rappel, cette décision prise lors du dernier conseil des ministres est une solution de désengorger les maisons d’arrêt et de correction. L’assignation à résidence avec surveillance électronique devient une alternative à la détention provisoire. En outre, le placement sous surveillance électronique comme mode d’aménagement des peines.
(Source : Social Net Link, 21 mai 2020)
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