Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Mamadou Abdoulaye Dièye, a invité, vendredi, à Dakar, les pouvoirs publics sénégalais, les acteurs du secteur audiovisuel ainsi que les citoyens en général à défendre l’identité culturelle sénégalaise, dans le cadre du passage de l’audiovisuel de l’analogique au numérique.
"Nous avons un rôle extrêmement important à jouer pour la défense des valeurs sénégalaises, parce que la télévision supplée énormément les parents dans l’occupation du temps des populations", a-t-il dit, en présidant un atelier de partage et de validation de la Stratégie nationale de passage de l’audiovisuel, de l’analogique au numérique
La rencontre était consacrée à la présentation et à la validation du document de stratégie issu de la synthèse des travaux du comité national constitué de tous les acteurs publics et privés du secteur de l’audiovisuel, des télécommunications, des TIC et des consommateurs.
Selon M. Dièye, au-delà de la question de l’éducation, de l’instruction ou du relèvement du niveau de la citoyenneté, questions relevant de la responsabilité des pouvoirs publics, il y a le défi de la qualité qui est du ressort de tous les acteurs du secteur audiovisuel, qu’ils soient du public ou du privé.
"Et si le défi de la qualité et de la production ne sont pas au rendez-vous, les téléspectateurs auront très vite fait le choix de basculer vers des programmes qui seront beaucoup plus à même de les convenir", a indiqué Cheikh Mamadou Abdoulaye Dièye.
Il a dit que l’un des gains à tirer du passage au numérique réside dans l’arrivée dans le paysage médiatique sénégalais de centaines de chaînes de télévision. Le passage de l’audiovisuel, de l’analogique au numérique, est d’abord un défi technologique, a relevé le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
"C’est un phénomène qui est devenu incontournable et c’est l’évolution technologique du secteur qui l’impose, parce que cela suppose beaucoup d’économies en matière de fréquences à distribuer, plus la modernisation dans la manière de diffuser, mais aussi des gains dans la capacité d’élever des gains dans la production à l’interne", a-t-il dit.
"Je pense que compte tenu du fait que les Etats à l’international se sont tous accordés dans la dynamique de basculer vers le numérique, le Sénégal, compte tenu de ses engagements à l’échelle sous-régionale, ne peut pas rater ce rendez-vous de 2015", a souligné Cheikh Bamba Dièye.
Pour lui, le passage de l’analogie au numérique devrait permettre au Sénégal et aux acteurs de l’audiovisuel en général d’offrir aux citoyens des modèles de diffusion plus adaptés, une meilleure qualité de diffusion et surtout certaines formes d’équité.
"Parce que de ce point de vue, notamment du multiplexage, du transport et de la diffusion, on aura la possibilité d’impacter chaque citoyen, où qu’il se situe sur l’ensemble du territoire national", a expliqué le ministre de la Communication.
Aussi, a-t-il assuré, "il ne fait aucun doute" que ce passage de l’audiovisuel, de l’analogie au numérique, est un engagement de l’Etat qui veillera à ce que le Sénégal soit au rendez-vous en 2015.
(Source : APS, 25 janvier 2013
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