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Plaidoyer pour une carte SIM avec application numérique CEDEAO pour la sous-région

jeudi 30 août 2018

Il est nous est donné de constater que les peines et les difficultés de communications pour les citoyens de la CEDEAO persistent sans que des mesures pratiques ne soient envisagées par les dirigeants pour apporter des solutions efficaces et efficientes.

En effet, la CEDEAO est un grand marché économique de plus de 300 millions d’habitants desservis par des opérateurs des réseaux nationaux et des multinationales. Sa forte démographie dont la majorité sont jeunes regorge un marché économique très important de consommateurs.

Dans cet espace communautaire dynamique, la qualité et le coût de communication varient d’un pays à un autre et en fonction de l’opérateur. Donc on assiste à des tarifs très élevés dans certains pays et des coûts moins élevés dans d’autres avec des fortunes diverses d’appréciations des qualités.

Si cela constitue, primo, une entrave au statut d’équité des citoyens dans un même espace ; secundo, ce qui écœure et indispose davantage, est la limite imposée au fonctionnement d’une carte SIM d’un pays à un autre. Que ce soit MTN "everywhere you go " , MOOV NO limit " ou la fonction roaming d’un opérateur GSM d’un pays vers un autre de la CEDEAO, la communication est toujours problématique voire impossible, ou elle est possible mais impose des contraintes et des exigences que les opérateurs n’ont jamais tenté d’expliquer aux consommateurs.

Pour être joint au téléphone, dès que l’on quitte son pays ou un pays vers un autre, il faut impérativement avoir des unités dans son portable. Lors de la communication, en répondant, l’on voit les unités défalquer comme une fusée autant que l’appelant et payable par le correspondant. Pourquoi le service ROAMING est si cher et inefficace ? Dans le cas où le roaming affiche ses limites et faiblesses, il faut s’abonner à un autre opérateur de réseau dans le pays d’arrivée avant de communiquer avec les gens du pays de départ et éventuellement avec celui d’arrivée.

On finira par avoir 16 cartes SIM pour couvrir en communication les pays de la CEDEAO, ce qui est en déphasage avec les nouvelles technologies du 21eme siècle qui ont confiné le monde en un village planétaire. Même le réseau MOOV qui est présent dans quelques pays de la sous région, ne semble pas répondre effectivement aux préoccupations des consommateurs. Pourquoi soumettre les citoyens à tant de difficultés et de soucis avant de communiquer dans leur propre espace communautaire à l’heure de la NTIC ? Quelle politique des dirigeants en la matière ? Pourquoi ne pas uniformiser et synchroniser les réseaux pour faciliter et consoler les consommateurs dans l’espace CEDEAO ? Avec cette option, quelque soit l’opérateur du réseau dans l’espace, il suffit de recharger des unités avec et ou les réseaux correspondants ou existants avec une application CEDEAO et la communication est assurée. C’est à cela auquel s’attendent des millions d’abonnés au sein de la CEDEAO.

La communication est indispensable de nos jours et il y a lieu de maximiser toutes les nouvelles technologiques dans la dynamique D ’INTERCONNEXION pour qu’avec une carte SIM sous régionale, le citoyen de l’espace puisse communiquer sans soucis . Ce système de communication sera à l’avant garde, un facteur rassembleur et fédérateur et contribuera énormément à rendre dynamique le marché commun de la CEDEAO. C’est l’ultime declique à laquelle il faut attacher du prix.

Le Mouvement Martin Luther KING interpelle les Chefs d’État à privilégier et à prioriser la communication communautaire entre les citoyens de la CEDEAO dont aujourd’hui la majorité de la population sont jeunes avec un niveau élevé de la manipulation de la NTIC .

(Source : Télégramme 228, 30 aout 2018)

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(ARTP, 30 septembre 2023)

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(NIC Sénégal, décembre 2023)

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Téléphonie mobile

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(ARTP, 30 septembre 2023)

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