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Plaidoyer pour l’interdiction de l’importation de téléviseurs analogiques

jeudi 15 mai 2014

L’Institut des Sciences de l’Environnement (Ise) de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, en collaboration avec l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), a organisé hier, mardi 13 mai 2014, une opération de collecte des déchets des équipements électriques et électroniques (Deee) à l’Ucad. Lors du lancement officiel de cette opération, le directeur adjoint de l’Adie, Sada Wane, a lancé un appel en faveur du gel des importations de certains produits électroniques au Sénégal comme les postes de téléviseurs analogiques du fait qu’elles ne seront plus fonctionnelles avec le passage de l’analogie vers le numérique.

Le directeur adjoint de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), Sada Wane, est pour l’interdiction des importations de téléviseurs analogiques au Sénégal. Il l’a fait savoir hier, mardi 13 mai. Prenant part au lancement officiel de l’opération de collectedes déchets des équipements électriques et électroniques (Deee) à l’UCAD, Sada Wane a plaidé pour le gèle des importations des postes téléviseurs analogiques. Pour cause, « ces récepteurs ne seront plus fonctionnels avec l’avènement projeté du passage de l’analogique vers le numérique ».

« En juin 2015, beaucoup de matériel ne pourront plus fonctionner. Des dispositions devraient être donc prises avec la Commission nationale de transition de l’analogique vers le numérique (Contan) pour que, à un moment donné, l’importation des téléviseurs analogiques soit stoppée parce que sinon, on va léser nos concitoyens qui vont devoir acheter des matériels qui ne seront plus fonctionnels à partir de cette date », a-t-il fait savoir tout en invitant l’Etat, via la Commission nationale de transition de l’analogique vers le numérique à prendre ses responsabilités.

Dénommé « zéro Deee à l’Ucad », cette opération de collecte des Deee à l’Ucad est organisée par l’Institut des Sciences de l’Environnement (Ise) en collaboration avec l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie). Menée en partenariat avec le rectorat, le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), l’Océanium et l’initiative Rse Sénégal, la première phase de cette opération entamée hier a donné des résultats plutôt satisfaisants.

Elle a permis la collecte d’une cinquantaine de vieux appareils électroniques et informatiques à la Bibliothèque universitaire et à la Faculté des Sciences et Techniques. Dans le long terme, elle vise à débarrasser ce temple du savoir de tous les déchets des équipements électriques et électroniques tels que des ordinateurs, imprimantes, téléviseurs, téléphones etc.

De son coté, Bienvenu Sambou, directeur de l’Institut des Sciences de l’Environnement a indiqué que cette collecte fait suite à des activités de recherche sur les Deee que l’Ise a mené durant ces six dernières années en vue de proposer des solutions pour une meilleure gestion de ce nouveau type de déchets. « En 2008, une étude sous régionale financée par le Centre de Recherche pour le Développement International (Crdi) avait été menée en collaboration avec les universités de Bamako (Mali) et d’Abomey Calavi (Benin). Ce travail de recherche a conduit à la publication d’un ouvrage intitulé : ‘’Les déchets électroniques et informatiques en Afrique : défis et opportunités pour un développement durable au Bénin, au Mali et au Sénégal’’ en mars dernier ». Invitant à une mobilisation de tous les acteurs universitaires, le directeur de l’Ise souligne que cette opération constitue un axe fondamental du projet « Campus vert » que son institut compte mettre en œuvre.

Revenant sur l’importance de cette collecte, Cheikh Diop, professeur à l’Institut des sciences de l’environnement, coordonnateur régional de cette étude et Co-directeur de la publication assure : « il y a de l’or, de l’argent et d’autres matériaux précieux dans les appareils électroniques et informatiques, mais une récupération artisanale peut causer des dégâts, comme c’est arrivé dans la banlieue de Dakar (Thiaroye) où la récupération du plomb a causé la mort d’une trentaine de personnes », prévient-il.

Nando Cabral Gomis

(Source : Sud Quotidien, 15 mai 2014)

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