Le Centre de développement de l’entreprise a organisé le 6 décembre dernier un atelier d’évaluation du projet de grappe Tic, au Sénégal et Bénin. Les organisateurs ont tiré un bilan positif et dégagé les axes de son élargissement à d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest.
Les entreprises du secteur des nouvelles technologies et de la communication (Tic) de l’Afrique de l’Ouest peuvent toujours compter sur l’encadrement et l’assistance du Centre de développement de l’entreprise ( Cde/ Proeinvestit). La semaine dernière en partenariat avec les professionnels du secteur des Tics, le Cde a organisé un atelier pour tirer le bilan du Projet pilote de grappe Tic au Sénégal et Bénin et dégager les axes de son élargissement à d’autres entreprises dans les autres pays de l’Afrique de l’Ouest.
« Pour le moment, nous avons ciblé 7 entreprises dans deux pays. Dans la phase du déploiement nous envisageons de toucher 20 entreprises », révèle le chef de bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest, Aliou Abdoullahi. Faudrait-il le rappeler cette grappe a pour finalité de générer de milliers d’emplois directs et indirects, de former des spécialistes et au-delà, d’améliorer la croissance.
Les critères d’éligibilité sont la taille de l’entreprise, un chiffre d’affaire avoisinant 80.000 Euros, 5 employés au minimum. Au cours de cette rencontre, il a été retenu la mise sur pied d’un comité tripartite composé de l’Etat, des bailleurs de fonds, et du secteur privé. Celui-ci sera chargé de faire des suggestions et propositions. L’appui de Cde/Proeinvestit aux entreprises se traduit par la formation, l’assistance technique.
L’une de la ligne de conduite, de maximiser l’impact de leur investissement sur les entreprises. « Depuis trois ans, plusieurs entreprises ont compris l’importance de la formation des ressources humaines. Nous essayons avec peu de moyens d’aider efficacement plusieurs entreprise », souligne le chef du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Cde/Proinvestit), Aliou Abdoullahi. Dans l’optique de consolidation des acquis, il a été conseillé aux entreprises bénéficiaires de travailler avec d’autres consulats car, le Cde entend déclencher une dynamique et non de résoudre à lui seul, tous les problèmes.
L’accès au financement auprès des banques demeure l’épine dorsale pour certaines entreprises. Les institutions bancaires développent une certaine méfiance fondée sur le libellé des dossiers. C’est pour cette raison que les experts ont relevé toute l’importance de faire comprendre aux banquiers et aux bailleurs de fonds que tous les risques sont cernés dans le cadre de ce projet.
L’intégration de la démarche marketing en amont dans l’analyse des forces et faiblesses, et les besoins du marché avant la conception, l’harmonisation de ce programme avec celui des autres bailleurs, ainsi que l’octroi aux entreprises des pays anglophones de fonds spéciaux de développement figurent également dans les recommandations.
Le Cde possède un ambitieux programme pour les années à venir. Il envisage de dérouler un projet d’un montant global de 500.000 F Cfa, qui concernera deux régions.
L’Adpme pour sa part, entend jouer un rôle déterminant pour faciliter l’obtention des crédits nécessaires pour maintenir les entreprises sur le cap de la performance.
Idrissa Sane
(Source : Le Soleil, 14 Décembre 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
8861 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800