Le passage de l’audiovisuel de l’analogique au numérique sera marqué par une grande révolution dans le secteur des médias avec notamment la modernisation de la diffusion et l’arrivée massive de chaines de télévisions dans l’espace audiovisuel des différents pays. C’est en ce sens que l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) tient à Dakar la 8e session ordinaire de leur assemblée générale.
Selon le représentant du ministre de la communication et de la culture, Yakham Thiam Mbaye, au-delà de la réduction des charges liées à l’achat d’émetteurs, à la location ou à l’électricité pour les promoteurs, le tout numérique permettra aussi aux populations en zones urbaines et en zones rurales de recevoir beaucoup plus de chaines locales et étrangères avec une qualité meilleure. « Le passage de l’analogique au numérique va aussi grâce à la convergence des technologies de réception et l’apport de l’internet, favoriser la création de nouveaux services avec de nombreuses opportunités d’emplois et de production de richesses. Cette transition historique pour les medias de l’audiovisuel reste un enjeu majeur. D’où l’importance de renforcer la collaboration entre les acteurs et cultiver davantage les échanges d’expériences entre les différentes chaines pour relever les nombreux défis qui nous interpellent », dit-il.
A l’en croire, l’union africaine de radiodiffusion a pris les devants en créant un cadre de concertation et de réflexion en son sein et en plaçant au cœur de ses travaux des questions fondamentales liées à l’audiovisuel post analogique. « Face aux coûts de l’acquisition des droits de diffusion des événements sportifs qui ne cessent de croitre de façon exponentielle, cette plateforme permettra de réduire considérablement les coûts liés à la retransmission », laisse entendre M. Mbaye. Et de renchérir : « Le processus vers le numérique est activé pour certains pays du continent et est en voie de l’être pour d’autres et marque un tournant historique dans la marche des médias et dans le rapport de ces medias avec le public. C’est donc beaucoup d’enjeux et beaucoup de défis à relever aussi bien pour les acteurs et les Etats ».
Au Sénégal, le basculement sera effectif d’ici au 17 juin 2015, pour les télévisions et un peu plus tard pour la radio. Pour réussir ce pari, le gouvernement a mis en place un comité national chargé de piloter le processus, il travaille en étroite collaboration avec un opérateur technique privé sénégalais qui s’occupe de la construction de l’infrastructure de multiplexage et de diffusion.
« Les chaines de radiodiffusion du continent peuvent tirer le maximum de bénéfice et se positionner dans un monde où les enjeux de la communication sont au cœur du développement économique et social mais aussi dans la consolidation de la démocratie et le rapprochement des peuples », termine le représentant du ministre de la communication et de la culture.
Ngoya Ndiaye
(Source : AJO News, 13 mars 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
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45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
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Taux de pénétration : 17,4%
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