Le basculement au numérique à la date du 17 juin 2015, signé par l’ensemble des pays membres des Union internationale des télécommunications (Uit) en 2006 à Genève, risque de se faire dans la douleur au Sénégal. Déjà le feu couve entre l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et le Comité national de pilotage de la transition de l’audiovisuel analogique au numérique (Contan).
La polémique s’installe entre l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et le Comité national de pilotage de la transition de l’audiovisuel au numérique (Contan). En effet, si l’objectif de l’Etat est de créer à travers le passage de l’audiovisuel analogique au numérique, « un environnement apte à libérer les initiatives, les énergies créatrices et les compétences, pour exploiter tout ce qui peut permettre d’aller vers un développement endogène et maitrisé », cependant, le torchon brûle déjà entre l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes et le Comité national de pilotage de la transition de l’audiovisuel analogique au numérique. Car, depuis un certain temps, les autorités en charge de cet organe sont accusées de dévoyer sa mission en empiétant sur le terrain de l’Agence pour la régulation des télécommunications et des postes (Artp).Un état de fait qui écœure plus d’un agent de l’institution dirigée aujourd’hui par l’ancien ministre Abou Lô. Selon toujours nos sources, « si ces manœuvres aboutissent, il y a de gros risques qu’on lui retire cette gestion car, l’Artp sera réduite en coquille vide, alors qu’elle est chargée, conformément au Code des Télécommunications, de la gestion, de la planification, de l’attribution, de l’assignation, du contrôle du spectre des fréquences radios électriques ainsi que de l’utilisation des conditions d’utilisation de ces fréquences, le tout pour le compte de l’Etat ».
Suspicions
Ainsi, des personnes au cœur du pouvoir accusent le Comité national de pilotage de la transition de l’audiovisuel analogique au numérique, de se substituer à l’Etat en voulant s’asseoir sur les dispositions du code des Télécommunications en vigueur au Sénégal pour choisir, lui-même, un opérateur d’infrastructures. Ce, en voulant, sur ces entrefaites, mettre un réseau de fibre optique LT4G et une autre partout sur la Tnt (Télévision numérique terrestre), tout en s’arrogeant la gestion des fréquences radio et télé ». En, c’est au regard de ce aspect pas des moindres que des agents avertis de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pointent un doit accusateur sur Amadou Top et son équipe. Il leur est reproché, entre autres griefs, d’avoir outrepassé « de très loin » leur mission qui devrait uniquement se borner à piloter le passage de l’analogie au numérique. Mais, le Contant, nous signale-t-on, est en train de dépouiller l’Artp de l’essentiel de ses prérogatives. A noter que ledit Comité, outre le représentant du ministère de la Communication et de l’Economie numérique, comprend des représentants de la Présidence, de l’Assemblée nationale, de la Primature, du Conseil économique, social et environnemental, de certains ministères et d’agences concernées.
Sekou Dianko Diatta
(Source : Rewmi, 24 janvier 2014)
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