Le Sénégal va bientôt connaître une mutation dans le domaine de l’audiovisuel avec le passage de l’analogique au numérique. En effet, l’Association pour le progrès des communications a décliné hier les enjeux, les défis et les potentiels d’un tel projet.
Expliquant les démarches à suivre, Malick Ndiaye, coordinateur du Comité national, a confié que « le Sénégal est en train de préparer sa stratégie de passage au numérique. Et la stratégie consiste à dire ce que le Sénégal veut comme paysage audiovisuel pour le futur. Vous savez que le passage au numérique va changer beaucoup de choses dans le secteur de l’audiovisuel. À chaque fois qu’une télévision utilise une fréquence pour être diffusée sans pour autant passer au numérique, cette fréquence-là va être utilisée par 5 ou 6 télévisions ». Pour cela, « nous devons mutualiser ensemble les ressources en une fréquence radioélectrique. Et vouloir faire partir toutes les télévisions de la même infrastructure, cela aura pour conséquence de réorganiser l’environnement juridique ». Et abordant les enjeux, Malick Ndiaye de souligner : « En réalité, l’essentiel des infrastructures sera financé grâce au concours de l’Etat puisque en fait, c’est une infrastructure commune. Cette infrastructure va être mise en place par les ressources publiques de l’Etat. Mais les téléspectateurs qui voudront regarder une télé numérique de haute qualité vont devoir, si c’est nécessaire, utiliser des adaptateurs. C’est vrai que ces adaptateurs ont un coût. Mais nous sommes en train de mettre en place une stratégie pour voir comment les populations peuvent accueillir ces boîtiers. De voir aussi à la limite comment le Sénégal peut se positionner comme un pays où l’on fabriquera des boîtiers adaptateurs ». M. Ndiaye de préciser qu’en Afrique, aujourd’hui, le coût de ces adaptateurs varient entre 50 et 100 dollars américains, soit entre 22 500 et 45 000 francs Cfa.
Sur les avantages d’un tel projet, le coordinateur de Comité national informe que « ce passage au numérique va permettre d’avoir beaucoup plus de chaînes de télévision au Sénégal. Non seulement la couverture audiovisuelle au Sénégal sera beaucoup plus importante, mais également nous aurons beaucoup plus de chaînes, notamment des chaînes locales. Nous aurons également une capacité à régler la question du numérique entre les villes et les régions. C’est l’infrastructure numérique qui est une infrastructure convergente qui va permettre de régler tous ces problèmes en même temps ».
Marianne Ndiaye
(Source : Le Popualire, 30 juin 2011)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000