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Passage de l’analogique au numérique : Quand les événements nous donnent raison…

lundi 25 août 2014

Le défi lancé et relevé par la rédaction de IGFM est non seulement d’être la seule à consacrer une chronique hebdomadaire au numérique mais aussi de proposer un débat sur les enjeux de ce tournant combien décisif pour la nouvelle économie digitale de notre pays. L’exercice est rendu délicat par le fait que le CONTAN organe chargé du passage au numérique ne communique pas et s’emmure dans un silence depuis 6 mois. Nonobstant cet état de fait, nous nous sommes faits le devoir d’expliquer et de donner le maximum d’informations sur ce qui attend les sénégalais.

Le séminaire organisé par l’ARTP le week-end dernier à l’intention des journalistes a été l’occasion pour les excellents experts de l’ARTP de revenir de long en large sur le passage au numérique. Pour ce faire, je vous propose le papier factuel de notre consœur Mame Woury Thioub du Quotidien. Elle a prêté son oreille à la brillante communication de Moda Sèye Directeur du numérique à l’ARTP qui a confirmé les écrits de nos chroniques sur le même sujet…

« Dans moins d’un an, le délai fixé pour le passage de l’analogique au numérique sera atteint. Même si le Sénégal a mis en place un Comité national sur le numérique, beaucoup de questions restent encore sans réponses.

En juin 2015, le Sénégal devra tourner le dos à l’analogique pour le numérique. A moins d’un an de l’échéance, beaucoup de choses restent encore floues malgré l’adoption d’un plan national sur le numérique (Cnn) en charge de la stratégie pour la transition vers celui-ci.

Selon le représentant de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) au sein de ce comité, Moda Sèye, la transition est tout de même une véritable chance pour les télé sénégalaises. « Il n’y a pas de raison de s’inquiéter, puisque le passage au numérique va permettre d’augmenter la qualité des images et des programmes », rassure l’expert.

Selon M. Sèye, avec le numérique, les programmes de télévision mettront plus l’accent sur le contenu. En effet, en choisissant un opérateur unique de multiplexage pour le transport, M. Sèye souligne que l’objectif est d’enlever aux télé les charges infrastructurelles pour leur permettre de se concentrer sur la production.

Moda Sèye, qui participait aux journées d’information et de partage avec les journalistes sur les secteurs régulés, assure que « l’Artp va aider au mieux à prendre en charge les questions de transition ».

Il souligne à cet effet que l’objectif du Cnn est « d’assurer aux populations sénégalaises, avant juin 2015, un accès universel aux services de communication audiovisuelle par une couverture nationale en services de diffusion numérique de contenus audiovisuels socialement utiles, culturellement diversifiés ».

C’est dans ce cadre qu’ont été définis les contours de ce passage, même si des questions restent encore en suspens. Il s’agit notamment de la question des décodeurs dont devront s’équiper les populations afin de pouvoir suivre les programmes télévisés.

Selon M. Sèye, ce sont 18 milliards de francs Cfa qui ont été prévus pour l’achat d’un million de décodeurs. Mais le mode de cession aux populations reste encore à définir. Si l’on a parlé de gratuité au début, l’option pourrait bien être remise en question, prévient M. Sèye.

En attendant, le Sénégal gagnerait à s’inspirer des expériences qui ont eu lieu dans d’autres pays africains où on a noté quelques bisbilles dans le processus de passage. C’est le cas du Kenya où le processus est contesté en justice et où l’appel d’offres de plusieurs millions de dollars a été annulé.

L’Afrique du Sud également a connu des problèmes puisque les questions de décodeurs et de cryptage ne sont pas encore résolues.

Le passage de l’analogique au numérique se fait suivant un plan bien défini, fixé par l’Union internationale des télécommunications (Uit).

« Au total, le Sénégal a pu obtenir 329 fréquences en Uhf et 60 en Vhf. Sur les 329 en Uhf, 108 ont servi à constituer 4 couches multiplexes à l’instar de tous les pays africains. Ces 4 multiplexes couvrent l’ensemble du territoire national, à travers 27 localités », explique Moda Sèye.

Adama Sow avec Mame Woury Thioub (Le Quotidien)

(source : L’Observateur, 25 août 2014)

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