Avec un taux de pénétration mobile dépassant les 80 % dans certaines régions d’Afrique, la téléphonie mobile est devenue un vecteur clé de communication et de transactions financières, mais aussi une cible pour les activités frauduleuses.
Les escroqueries par téléphone mobile persistent en Ouganda, malgré les efforts des autorités pour y remédier. Le ministre des TIC et de l’Orientation nationale, Chris Baryomunsi (photo), a annoncé le jeudi 19 septembre, au Parlement, l’ouverture d’une enquête visant les sociétés de télécommunications, avec la menace de sanctions sévères à l’encontre des contrevenants.
« J’ai échangé avec les opérateurs télécoms, qui m’assurent que seuls les numéros autorisés sont actifs, mais les faits semblent prouver le contraire. Il est évident que des cartes SIM non enregistrées sont encore en circulation, peut-être au nom de personnes décédées. Je m’engage à approfondir les discussions avec ces sociétés », a déclaré Chris Baryomunsi.
Cette décision s’inscrit dans le prolongement des efforts déployés par le gouvernement pour résoudre les problèmes d’identification des abonnés à la téléphonie mobile. Depuis 2018, une campagne menée par la Commission ougandaise des communications (UCC) a conduit à la désactivation de 1,4 million de cartes SIM enregistrées de manière irrégulière. La mesure intervient alors qu’une vague de messages frauduleux ciblant les citoyens, y compris des autorités, s’est intensifiée dans le pays. Ces messages, pour la plupart, sollicitent des sommes importantes en échange de services dans diverses circonscriptions.
L’objectif de cette nouvelle enquête est de lutter plus efficacement contre ces activités criminelles persistantes. Elle vise à renforcer la sécurité dans le cyberespace national, dans un contexte de transformation numérique rapide, où l’adoption croissante des services électroniques s’accompagne malheureusement d’une hausse des fraudes exploitant ces technologies.
Selon des données fournies par la plateforme DataReportal, l’Ouganda comptait 33,4 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au début de l’année 2024, ce qui équivaut à un taux de pénétration de 67,7 %.
Samira Njoya
(Source : Agence Ecofin, 23 septembre 2024)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000