Selon TMT Finance, un média britannique spécialisé dans le volet finances du secteur des TIC, l’opérateur de mobile français, Orange aurait retenu le cabinet Lazard, afin se faire conseiller sur un plan de désinvestissement en Ouganda, ce qui marquerait le début d’un projet annoncé il y a quelque peu, de son désir de quitter certains de ses marchés en Afrique.
Outre l’Ouganda, l’information cite aussi des pays comme le Kenya où il est présent grâce à une participation de 70% au sein de l’opérateur Telkom, la République Démocratique du Congo, le Niger, pays où l’opérateur français occupe une place résiduelle sur le marché de la téléphonie mobile, ou alors ne réalise pas les performances financières escomptées.
Alors qu’on spécule encore sur l’éventuel repreneur des affaires d’Orange en Ouganda, l’information citant « des sources autorisées », mais ayant requis l’anonymat, fait savoir que le Kenya sera le deuxième pays sur la liste dans ce projet. Une information que les responsables de Telkom n’ont pas confirmée. Selon des médias kenyans, Mickael Ghossein le directeur général de Telkom Kenya a indiqué ne pas avoir eu connaissance de l’article, ni de l’information.
Pourtant il est évident que, sur ce marché, l’opérateur français ne fait pas de bonnes affaires. Telkom (Orange Kenya) possède un faible volume de base clientèle comparé aux deux leaders que sont Safaricom et Barthi Airtel dont les positions pourraient encore être renforcées en cas du succès du rachat de Yu Mobile (la base clientèle pour Airtel et l’infrastructure pour Safaricom). Et de plus l’entreprise a fini l’année 2013 sur de nouvelles pertes et certaines projections ne prédisent pas de profitabilité avant 2016.
Bien que cette information n’ait pas été confirmée chez Orange, on peut relever qu’elle est survenue en même temps que l’annonce par le groupe de ses résultats financiers pour l’exercice 2013. Il en ressort que l’Afrique, notamment grâce aux opérations en Côte d’Ivoire et dans trois des quatre pays où opère sa filiale Sonatel, ont fortement contribué à limiter les mauvais points du groupe sur son traditionnel marché européen (France, Espagne Pologne). Même en recul ces marchés contribuent pour une grande part des bénéfices du groupe.
(Source : Agence Ecofin, 7 mars 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000