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On produit plus de danses que de logiciels ...

mercredi 8 août 2018

La semaine passée un journal sénégalais affichait en première page qu’on produit plus de danses que de logiciels et les acteurs de la tech leur répondaient que c’est juste que les Sénégalais ne s’intéressent pas aux produits locaux d’autant plus en matière de Technologies.

Qu’on l’accepte ou pas, s’il y a bien une chose qui est universelle en matière de business, c’est que le marché a toujours raison. Si les populations africaines ne sont pas intéressées par nos produits, c’est que nous n’avons pas réussi à créer des choses qui leur correspondent.

À mon avis si nous voulons réellement créer cette " Tech made in Africa ", nous devons commencer par toujours arrêter de blâmer le marché et plutôt l’observer pour comprendre quelle réelle valeur ajoutée nous pouvons lui apporter et surtout de quelle manière.

Dans le cas précis du marché africain, je reste convaincu que le principal problème réside dans la plateforme, on ne peut pas prendre comme postulat que le mobile est le futur de notre tech si après toutes ces années, pas une seule de nos Start-up n’a pu produire une appli qui génère réellement du cash ou qui est au moins largement utilisée. Les rares Start-up qui prennent le risque de créer un produit numérique, (nous y compris), sont obligées de se transformer en agence de services au détriment du développement de leur produit ce qui, en soit n’est pas un mal car génère plus de revenu sur le court terme, mais à mon avis ne permet pas l’avancée de notre technologie.

Aujourd’hui, les plus grands se battent pour dominer la plateforme vocale, Hey Google, Siri d’Apple, Alexa d’Amazon, Cortana de Microsoft, parce qu’ils ont compris que la voix est la meilleure interface pour véhiculer une technologie du fait de sa simplicité et de la spontanéité d’interaction avec l’utilisateur, n’est-ce pas là le futur de la technologie d’un continent où la parole domine et plus de 50% du marché ne sait pas lire ? Let’s find out...

(Source : Alioune Badara Mbengue, 8 août 2018)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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