twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Objets célèbres - Le sms - Les purists ne comprennent pas le message

jeudi 4 septembre 2008

Avec 50 mille Sms envoyés chaque minute à travers le monde, on assiste à la naissance d’une nouvelle forme de communication. Rendue possible par la prouesse technologique, cette nouvelle façon de communiquer rencontre l’adhésion des jeunes. Elle s’accompagne d’un nouveau jargon écrit ayant pour socle l’abréviation et ne se souciant pas des règles conventionnelles.

Le service de messagerie Sms, plus connu sous le sigle Sms de la désignation anglaise Short message service, permet de transmettre de courts messages textuels. C’est un service proposé conjointement à la téléphonie mobile, voire à d’autres appareils mobiles. Le Sms permet de transmettre des messages de taille maximale comprise entre 70 et 160 caractères suivant la langue utilisée. Par extension, un Sms désigne également un message transmis par ce biais.

Le mini message, ou Sms, est rapidement devenu un moyen de communication très populaire tout particulièrement parmi les populations jeunes et urbaines. Afin de réduire le temps de rédaction et de réponse au maximum, les utilisateurs fréquents de ce service ont adopté un jargon, une sorte d’argot écrit composé d’abréviations et fonctionnant beaucoup sur les analogies sonores (archiphonèmes), ainsi que sur des dessins de type émoticône (smiley). Cet argot est similaire à celui des messageries instantanées (chat) si ce n’est que les textes en sont bien plus courts et très abrégés. La saisie intuitive a été aussi mise à disposition dans certains périphériques.

Au Sénégal, ce jargon spécifique a fini de gagner les coeurs des adeptes du Sms. Ainsi suffit-il d’écrire « jtm » (je t’aime) « s8 oqp » (je suis occupé) « qd9 » (quoi de neuf) « g ta 90.3 » (j’ai ta nostalgie) pour se faire comprendre. Ceci irrite les linguistes qui s’inquiètent de son impact sur les capacités de rédaction de la langue française. Le Sms est aussi très connu dans les émissions télévisées comme Miss France, Millenium Star, etc.

Au Sénégal, avec les nouvelles télévisions, les dédicaces se font par Sms ainsi que la publicité et de nombreux jeux. L’envoi de Sms dans le cadre de ces utilisations est la plupart du temps lourdement surtaxé.

Il faut toutefois noter qu’à l’origine, le Sms était destiné à transmettre des messages de service provenant de l’opérateur téléphonique, dans le système Gsm dont il est issu, avant de connaître ses utilisations actuelles. Historiquement, le premier Sms commercial aurait été envoyé en décembre 1992 par un employé de Sema Group, Neil Papworth, à partir de son ordinateur personnel vers un téléphone mobile sur le réseau Gsm de Vodafone au Royaume-Uni. Le premier message rédigé depuis un téléphone mobile aurait été envoyé par Riku Pihkonen, étudiant en ingénierie chez Nokia, en 1993.

Aujourd’hui le Sms est un marché à part entière. En effet, de nouvelles utilisations sont découvertes chaque jour que ce soit par l’utilisateur particulier ou le professionnel spécialisé. Des sociétés ont dédié intégralement leur activité à ce moyen de communication. Techniquement, les SmS sont transportés dans les canaux de signalisation définis par Gsm et n’occupent pas la bande passante réservée au transport de la voix. De surcroît, leur taille est limitée, donc ils sont peu coûteux à transporter pour l’opérateur. Leur émission est facturée par les opérateurs de téléphonie mobile dont c’est devenu une source importante de revenus, notamment grâce à l’offre de Sms dits « surtaxés », c’est-à-dire dont le tarif dépasse celui ordinairement appliqué. Une version améliorée, les Mms (Multimédia message service), permet de transmettre des messages plus longs et au contenu riche, comme des photos, des messages vocaux ou vidéo et commence à se généraliser.

Khady Lo

(Source : Le Soleil, 4 septembre 2008)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik