twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Objectif « Sénégal numérique » : Lever les obstacles aux textes législatifs et réglementaires

mercredi 11 octobre 2017

« Le gouvernement du Sénégal doit lever les obstacles pour construire les textes législatifs et réglementaires efficaces par l’ambition d’un Sénégal numérique », a déclaré hier, le ministre chargé du Budget, Birima Mangara. Il présidait la 5ème édition des « Mardis du numérique ». A cette rencontre, les panélistes ont examiné les professions réglementées sous le prisme du numérique pour voir dans quelles mesures la réglementation qui les régit aujourd’hui est encore adéquate.

Pour la 5ème édition des « Mardis du numérique », les panélistes ont débattu, hier, autour du thème « Les professions réglementées face au défi du numérique et de la qualité de service : le cadre normatif est-il adéquat ou insuffisant ? Comment le numérique impacte-il les professions réglementées ? A ces interrogations, le Pr Abdoullah Cissé rétorque : Le cadre normatif n’est plus adéquat, il n’est non plus pas suffisant. A l’en croire, lorsque la réglementation de la profession a été pensée, elle a été juste considérée comme une solution car nous avons besoin d’encadrer, d’inspirer confiance auprès des citoyens, d’assurer la sécurité juridique des transactions, etc. « Mais ce qui se passe aujourd’hui, c’est que la réglementation va, dans certaines professions à l’encontre des intérêts citoyens », dit-il.

Aussi, souligne-t-il qu’avec la révolution numérique, notre monde est entré dans une nouvelle ère marquée par l’émergence d’une nouvelle société de l’information et des connections partagées, une société qui, aujourd’hui, prépare les Etats à changer même la porte républicaine.

Déferlante numérique

« Nous avons, dans ce nouvel, environnement des opportunités extraordinaires avec de nouveaux métiers qui se créent, de nouvelles façons de travailler, de gagner plus si un acteur n’est capable de créer de la valeur à partir de l’information. Dans ce contexte, que faire des réglementions et des décisions administratives qui encadrent ces professionnels qui, jusqu’à un moment donné, s’abstenaient de cette révolution numérique ?. Autrement, dans quelles mesures le cadre normatif peut-il être amélioré pour permettre aux professionnels réglementés de relever efficacement les défis du numérique ? », s’interroge-t-il. Prenant la parole, le président de l’Ordre des huissiers du Sénégal, Jean Baptiste Kamaté, et le président de l’Ordre des experts et évaluateurs agrées du Sénégal, Gory Ndiaye, représentants des professions réglementées jugent une nécessité de se numériser.

N’ayant pas encore de section numérique dans leur structure, Gory Ndiaye pense qu’il est temps de se mettre au numérique pour collaborer avec l’étranger. Toutefois, il appelle à la normalisation pour qu’ils puissent s’aligner et jouer pleinement la numérisation.

Présidant les travaux de cette 5ème édition des « Mardis du numérique », le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara, indique que ce thème interpelle à la fois le gouvernement, le législateur et le secteur privé.

Les professions réglementées, bien qu’elles aient une apparence indéfectible, seront tôt ou tard charriées par la déferlante numérique. Le comprendre et s’y préparer est donc une nouvelle impérative », dit-il.

A son avis, l’Afrique doit considérer que l’ère numérique est une opportunité de modernisation de son économie, des gains de compétitivité garant de notre croissance et de notre émergence.

« Le gouvernement du Sénégal est résolument déterminé à faire du Sénégal, un pays numérique et une économique numérique. Il a un rôle clé à jouer dans la transformation du numérique. Par sa détermination et son autorité régalienne, il a la capacité d’entraîner tous les acteurs socio-économiques du Sénégal à agir et à emprunter la même dynamique », argue M. Mangara.

Aussi, doit-il, lever les obstacles pour construire les textes législatifs et réglementaires efficaces par l’ambition d’un Sénégal numérique et à instaurer une régulation à même de garantir un dialogue fécond et régulier des acteurs.

Maguette Guèye Diédhiou

(Source : Le Soleil, 11 octobre 2017)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik