Un arrêt sur image permet de tirer quelques conclusions provisoires concernant l’utilisation des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) dans le secteur de l’éducation. Le Sénégal se caractérise par une prolifération de projets juxtaposés dont la cohérence reste souvent imparfaite. La « mise en synergie » de ces projets apparaît comme l’une des priorités, afin de « contrôler ce dynamisme », expliquait hier dans le cadre du séminaire Moustapha Sourang, ministre de l’Education. Il faut éviter, selon lui, la « cacophonie » et « parler d’une même langue, en déterminant clairement "Qui fait quoi ? Où ? Et comment ?" ». C’est à cette condition que les Ntic deviendront des outils de pilotage et de rationalisation du système éducatif performants et, ainsi, des vecteurs de croissance.
Les Ntic sont une réalité dans l’éducation au Sénégal, dans la mesure où elles touchent désormais toutes les sphères de la vie sociale. Les principaux objectifs du séminaire qui a débuté hier sont, après avoir dressé un état des lieux des technologies de l’information et de la communication dans le secteur de l’éducation (Tice), de mettre ou de renforcer ces Tice au service aussi bien de l’administration que du personnel de l’éducation (baisse du coût de la formation grâce à la formation à distance, via le net). Mais surtout, d’améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage.
Les Ntic doivent devenir un outil pédagogique, et plus seulement un outil d’initiation à l’informatique et à Internet. Et M. Sourang de renchérir, « il faut que les enfants puissent utiliser l’informatique comme un manuel à leur disposition quotidienne pour accéder à la connaissance ». Pour atteindre ces objectifs, deux préalables doivent être remplis, rappelle-t-il. Régler le problème de l’accès commercial à Internet (Sonatel) et celui de la connexion dans les villages, en utilisant le système des panneaux solaires notamment. Aussi, la question d’introduire les Ntic dans l’éducation de langue nationale a été posée lors du débat.
Audrey CHAUDIERE et Joseph DIEDHIOU
(Source : Wal Fadjri, 8 juin 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000