Le West Africa Com 2018 réfléchit sur comment tirer parti des atouts pour fournir des services numériques et de connectivité haut débit à bas prix aux consommateurs et entreprises.
Le Sénégal abrite, depuis hier, la 15ème édition de la conférence West Africa Com. Cet événement rassemble les opérateurs de télécommunications de toute l’Afrique de l’Ouest, les régulateurs régionaux et les entreprises innovantes.
Face à la transformation numérique, ils se sont assignés comme principal objectif de définir les enjeux de l’heure en portant la réflexion sur ce thème : « connecter l’Afrique de l’Ouest aux nouveaux marchés numériques ».
La transformation numérique est devenue, en Afrique, une réalité complexe à laquelle devraient être sensibilisés les Africains et tous ceux qui se meuvent dans cet univers plein de promesses et d’enjeux.
La 15ème édition de West Africa Com s’est donné comme ambition, au cours de deux jours, de répondre à une importante question. Comment la chaîne de valeur des télécommunications peut tirer parti de ses atouts pour fournir des services numériques et de connectivité haut débit à bas prix aux consommateurs et aux entreprises d’Afrique de l’Ouest ?
Aux yeux de Chris Read, gestionnaire de portefeuille (Connecting Africa), le domaine des télécommunications et de la technologie ouvre beaucoup de brèches dans lesquelles il faut s’engouffrer pour envisager l’avenir socio-économique de l’Afrique de l’Ouest avec plus de sérénité.
« Il y a aussi beaucoup de possibilités de réseautage pour se connecter avec de nouveaux contacts d’affaires et de rattraper les anciens amis de l’industrie », souligne-t-il non sans rendre hommage aux sponsors et aux exposants pour leurs contribution à cette plateforme qui rassemble les leaders les plus influents des télécoms, des technologies de l’information et de la communication et des médias en Afrique de l’Ouest.
Russell Southwood, président-directeur général de Balancing Act, estime, quant à lui, que la transformation numérique, en plus de faciliter le quotidien des citoyens et malgré quelques controverses, est au centre des changements se produisant en Afrique et aiguille le mode de fonctionnement de l’industrie.
Elle implique également de nouveaux investissements et de nouvelles frontières. Faudrait-il juste, de son point de vue, réfléchir sur la législation surtout avec les nouvelles menaces dont la plus pesante est celle des pouvoirs publics et leurs taxes.
Le directeur de cabinet du ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Souleymane Diallo, a mis en relation les objectifs que s’assigne cette conférence et les réalisations et ambitions de l’Etat du Sénégal. Celui-ci veut faire du numérique un véritable levier du développement économique et social. La stratégie « Sénégal Numérique 2025 » en est une illustration achevée.
Alassane Aliou Mbaye
(Source : Le Soleil, 11 juillet 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000