La GSMA a présenté aujourd’hui les conclusions d’un nouveau rapport intitulé "Wholesale Open Access Networks", qui s’intéresse à la performance du modèle de réseau de gros unique (WOAN ou SWN), dans cinq marchés différents : Kenya, Mexique, Russie, Rwanda et Afrique du Sud. Le rapport, qui fait suite à une étude de 2014 ayant évalué le potentiel économique de la mise en place de tels réseaux, indique que dans les pays étudiés, seul un réseau unique a été déployé et que tous les autres marchés font les frais d’une progression ralentie et de lancements reportés et/ou annulés.
« Les décideurs politiques des pays envisageant d’adopter un modèle de réseau de gros unique pour les services 4G pourraient penser qu’ils obtiendront une meilleure couverture qu’avec des modèles qui s’appuient sur la concurrence entre les réseaux. Le rapport publié aujourd’hui démontre toutefois que cela n’est pas le cas », déclare John Giusti, responsable des affaires réglementaires à la GSMA. « Nous avons constaté que la concurrence au sein des réseaux débouche sur une couverture plus rapide et plus étendue, et les exemples mis en avant dans le rapport suggèrent qu’il y a peu de raisons de penser qu’un réseau unique y parvienne. »
Les décideurs politiques favorisent depuis des dizaines d’années une structure concurrentielle, attribuant l’utilisation du réseau à un nombre limité d’opérateurs mobiles, généralement sous propriété privée. Cette approche a permis une croissance et une innovation sans précédent dans les services mobiles. L’industrie a déjà connecté plus de 5 milliards de personnes à l’échelle mondiale, notamment 3,8 milliards dans les pays en voie de développement, fournissant un accès à des outils et à des applications qui permettent de relever toute une variété de défis socio-économiques.
Pour accroître la couverture des réseaux, les opérateurs mobiles cherchent d’ores et déjà des moyens d’équilibrer la concurrence avec une coopération dans les investissements d’infrastructure, grâce à la participation volontaire à des accords de partage des infrastructures. Ils explorent également de nouveaux modèles commerciaux avec des tiers pour partager les coûts et les risques liés aux investissements dans les zones rurales et éloignées. Les avantages de la concurrence entre réseaux ne se limitent pas à la couverture. L’innovation est un élément clef de la création de valeur pour les consommateurs au niveau national, et elle est rendue possible par la concurrence entre les réseaux, la prestation des services offerts et les appareils en vente.
« Nous craignons qu’une transition vers des réseaux de gros uniques se fera au détriment du consommateur. L’histoire nous a appris que les monopoles de réseau débouchent généralement sur des prix élevés et sur une réduction des investissements en infrastructure », poursuit M. Giusti. « C’est dans cette optique que nous invitons les gouvernements qui cherchent à mettre en place des réseaux uniques à plutôt soutenir les opérateurs mobiles à conclure des accords volontaires de partage des infrastructures, et à instaurer des méthodes d’attribution du spectre favorables au marché, en utilisant des conditions de licence adaptées pour développer les services mobiles et optimiser la couverture dans les zones moins desservies. »
Pour plus de renseignements, y compris les études de marché et les recommandations des décideurs politiques, téléchargez le rapport « Wholesale Open Network Access : Case Studies » de la GSMA à l’adresse suivante https://www.gsma.com/spectrum/woan-....
(Source : GSMA, 9 août 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000