Après le prix Spécial Afrique du concours du meilleur entrepreneur du magazine collaboratif des Start-ups, Bonjour idée, mJangalé vient de décrocher le premier concours Expresso Innovation Challenge. Un pas de plus vers la reconnaissance de la pertinence d’un projet qui vise à permettre aux enfants sénégalais d’apprendre les mathématiques, les langues, le français, par le biais d’activités numériques, interactives et d’applications sur smartphone de prototypages. En l’absence de Professeur d’informatique dans une université aux États-Unis (Pace University, NYC) Christelle Sharff, c’est Babacar Diop son co-fondateur qui a reçu le Prix et répondu à nos questions. Entretien.
Pouvez-vous nous faire une présentation de mJangalé qui vient de remporter l’Expresso Innovation Challenge ?
mJangalé est une entreprise spécialisée dans l’éducation et la formation numérique chez les jeunes au Sénégal. Nous offrons des formations en développement d’applications mobiles, développement web, développement à travers JAVA. On fait de la réalité virtuelle pour permettre aux jeunes d’être en immersion et de faire une expérience en laboratoire. On fait également de la sécurité informatique pour éveiller les enfants pour qu’ils puissent lutter contre la cybercriminalité et la cyber-sécurité. Aujourd’hui, mJangalé a déjà formé 850 élèves et est disponible dans trois régions, Dakar Thiès et Ziguinchor.
Parmi ces 850 élèves formés, on a constaté que mJangalé fait la part belle aux jeunes filles, pourquoi ?
Comme tout le monde, on a fait le constat qu’au Sénégal, on laisse souvent les filles à la maison. Elles sont dévolues aux tâches ménagères. Comme tout le monde, on a fait le constat qu’au Sénégal, on laisse souvent les filles à la maison. L’éducation du genre est très importante parce que les filles doivent avoir accès au même titre que les garçons à une éducation de qualité, à un même type de formation que les garçons. En plus de cibler les jeunes filles, celles qui viennent des milieux défavorisés bénéficient d’une attention particulière.
Quel type de formation décernez-vous aux jeunes filles en particulier en plus des notions de codage ?
Je précise d’abord que le codage est quelque chose de très simple, c’est le processus pour le développement d’une application. C’est grâce au codage qu’on développe un site, qu’on développe des instruments qui permettent de communiquer avec l’ordinateur ou avec un Smartphone. C’est aussi grâce au codage qu’on protège ses données sur un ordinateur. Concernant les formations, parfois, on sponsorise des ateliers sur la sexualité, sur comment prévenir la menstruation. À travers ce type de formation, on attire beaucoup de filles et on leur forme en fonction de notre méthodologie.
Quel apport une incubation comme celle du Lab Innovation d’Expresso peut apporter à des start-ups de votre genre ?
À travers cette incubation qui a duré deux mois, nous avons été mis en rapport avec des coaches et des mentors. Cela a permis également de rencontrer beaucoup d’acteurs de l’écosystème entrepreneurial au Sénégal. Ça nous a permis également d’avoir un nouveau client qui est Expresso. On va organiser deux formations dans ses locaux. Maintenant, c’est une phase test : si ça marche, notre ambition, c’est de créer une future école de codage à Dakar avec la coopération Expresso Sénégal.
Amayi Badji
(Source : Réussir Business, 16 juillet 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000