Le syndicat des Télécoms de l’ Onu craint l’embrasement entre la CCN et le NITDA. Le syndicat international appelle le président nigerian Bola Tinubu à clarifier le rôle et le mandat de l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA) et celui de la Commission nigériane des communications (NCC). Tout est parti du projet de loi modifiant la NITDA. Le texte est en discussion à l’Assemblée nationale.
« Bien que le projet de loi cherche à clarifier la position de la NITDA, il pourrait par inadvertance provoquer un conflit entre la NITDA et d’autres régulateurs sectoriels, y compris NCC, étant donné le vaste mandat de la NITDA en ce qui concerne le « économie numérique”, et le manque de clarté dans la distinction entre le secteur informatique et le secteur des TIC », a déclaré le syndicat international des Télécommunications.
Avant que le projet de loi ne soit adopté, il faut rappeler que l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA) est une agence gouvernementale fédérale créée pour la mise en œuvre de la politique nigériane des technologies de l’information (TI). Sa Mission est de développer et réguler les technologies de l’information pour un développement national durable.
L’ Agence est donc attendue en matière de Développement des infrastructures informatiques , Développement du capital humain, Mise en œuvre des politiques et cadre institutionnel, sensibilisation aux technologies de l’information et engagements internationaux.
L’ Agence a mené ou poursuit certains chantiers en vue de bâtir un Nigeria numérique. Parmi ces initiatives, la Digital Coast qui s’étend d’Eko Atlantic/Bar Beach à Lagos (Innovation Hub) en passant par Warri (e-Petroleum), Yenagoa (e-Nollywood), Port-Harcourt (e-Education), Uyo (e-Sports) et Calabar (Tinapa – e-Tourisme).
Il y a également la Ceinture numérique – le long du fleuve Niger et du fleuve Bénoué, en mettant l’accent sur l’e-agriculture dans la ceinture médiane de la zone centre-nord. Et enfin un Sahara numérique qui émane de la confluence du Niger et de la Bénoué à Lokoja et serpente le long de la ceinture minérale solide et se termine dans le bassin du lac Tchad pour se concentrer sur les minéraux e-solides.
En dehors de ses fonctions de régulation, la NCC joue également un rôle important dans la gestion du spectre, l’octroi de licences et la surveillance des opérateurs de télécommunications. En attribuant et en gérant efficacement le spectre de fréquences limité, la commission garantit qu’une bande passante suffisante est disponible pour les services de télécommunications existants et futurs la NCC participe activement à la promotion de l’alphabétisation numérique et à la sensibilisation des Nigérians.
Par le biais de campagnes éducatives et de programmes de sensibilisation, la commission vise à doter les citoyens des compétences et des connaissances nécessaires pour exploiter pleinement les avantages des technologies de communication modernes. L’on comprend que c’est sur ce dernier aspect qu’il y a problème.
Jean Materne Zambo
(Source : Digital Business Africa, 8 août 2024)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000