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Ndongo Diao appelle à faire progresser le déploiement de la connectivité

lundi 26 septembre 2011

Ndongo Diao, directeur général de l’Agence de Régulations des Télécommunications du Sénégal (ARTP) a pris part, du 21 au 23 septembre dernier, au Colloque mondial des régulateurs, qui s’est tenu dans la ville montagneuse d’Armenia, en Colombie. « Il faut cerner les risques inhérents à la rentabilité des TIC pour éviter que le gap numérique ne s’approfondisse au lieu de se réduire ou de se dissiper », a déclaré le Directeur général, selon le chargé de la Communication et Relations avec les médias de l’ARTP, Ibrahima Sow Kandji.

Au cours du Colloque mondial des régulateurs, Ndongo Diao, directeur général de l’ARTP, a déclaré que « la Société de l’Information et de la Communication a pour objectif de créer une prospérité économique sur la base de la connaissance et de l’innovation ». Selon régulateur des télécoms au Sénégal, rapporte son chargé de presse, « l’atteinte de cet objectif passe par la promotion des 11 axes de l’IUT, qui définissent les acteurs et les facteurs de développement de cette société de l’information, notamment l’axe qui correspond au code C7 de l’UIT, qui est d’une importance capitale, en ce sens qu’il précise huit champs d’application des TIC : e-gouvernement, e-business, e-Learning, e-santé, e-emploi, e-environnement, e-agriculture, e-science ».

L’ère et le domaine de l’innovation, selon Ndongo Diao, imposent l’orientation « vers une mesure du développement par le bien-être des populations, en utilisant des standards TIC et non les standards actuels de PNB, qui n’enregistrent pas en négatif les méfaits du développent, notamment les perturbations de l’écosystème, la pollution, les embouteillages et les accidents liés a la forte urbanisation ». Aussi, a-t-il fait remarquer que « le concept de NNW (net national welfare) ou bien-être national net développé par Tobin et Nordaus est une alternative à explorer ». Car, martèle le DG de l’ARTP, « si les TIC sont rentables, il faut cerner les risques inhérents à cette rentabilité. Il faudra aussi une coordination entre la vitesse d’évolution des TIC et le renforcement des capacités, l’accès au savoir et à l’information et l’investissement dans les infrastructures, pour éviter que le gap numérique ne s’approfondisse au lieu de se réduire ou de se dissiper ».

Les participants, à l’issue du Colloque, ont adopté les lignes directrices relatives aux bonnes pratiques visant à faire progresser le déploiement de la connectivité dite « large bande » dans le monde. Ce précepte de « le large bande » est, selon les responsables de l’ARTP, « de plus en plus considéré comme un droit du citoyen ». Autant de raisons qui incitent les participants à préconiser une « réglementation intelligente, afin d’encourager une plus grande ouverture et le recours à une dynamique incitative pour faire face aux défis et aux menaces d’un environnement des TIC en pleine mutation ».

Pour sa part, le président colombien Juan Manuel Santos a qualifié de « pertinent » le thème dudit Colloque, qui était : « Une réglementation intelligente dans un monde placé sous le signe du large bande ». Selon le chef de l’Etat de Colombie, « en mettant le large bande au service de la productivité et de la croissance, nous pouvons rechercher les meilleures solutions qui nous permettent de réduire notre écart de productivité aussi rationnellement que possible ».

Quand au Secrétaire général de l’Union internationale des Télécommunications, le Malien Hamadoun Touré, « l’accès facilité à l’Internet -au large bande en particulier- permettra de fournir des services plus efficaces en vue de réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement ».

Enfin, le directeur du Bureau de Développement des Télécommunications de l’UIT, Brahim Sanou, lui, est formel pour reconnaître que « nous avons constaté au fil des années que les réformes de la réglementation jouent un rôle essentiel dans la création d’un environnement propice au développement de technologies nouvelles, dont tous pourront ainsi bénéficie ».

Sérigne Mour Diop

(Source : Le Sénégalais, 26 septembre 2011)

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