La semaine dernière, l’opérateur de téléphonie mobile MTC a refusé de partager son infrastructure télécoms avec MTN comme demandé par le régulateur. Pour contourner ce blocage, la filiale locale du groupe télécoms sud-africain a opté pour une autre solution.
L’opérateur de téléphonie mobile MTN Namibia et la société télécoms Paratus Namibia, orienté vers la data, ont signé un accord d’itinérance nationale le jeudi 4 novembre. A travers l’itinérance nationale, chaque opérateur pourra s’appuyer sur le réseau télécoms de son partenaire, là où il n’a pas de présence, pour acheminer ses services. Cette solution contribuera à accroître davantage leur zone de couverture.
Andrew Hall, le directeur général de Paratus Namibia, a expliqué « qu’en nous associant à MTN, nous sommes désormais en mesure de réaliser un déploiement LTE mobile plus rapide car, dans le passé, nous n’avons pas réussi à nous engager avec les opérateurs dominants pour atteindre nos objectifs ».
Il a indiqué que l’accord d’itinérance nationale avec MTN est le « premier de nombreux accords dans lesquels Paratus partagera l’infrastructure avec des opérateurs agréés et fournira des connexions réseau de qualité au marché commercial et national au sens large et au-delà. C’est vraiment une nouvelle aube pour les télécommunications en Namibie ».
L’accord télécoms entre MTN Namibia et Paratus Namibia survient quelques jours après la friction qu’a suscitée l’appel au partage d’infrastructures télécoms avec qu’a émis l’Autorité de régulation des communications de Namibie (CRAN) à l’endroit de Mobile Telecommunications Limited (MTC). La société télécoms qui est opposée à cette solution a indiqué qu’elle procèdera d’abord à une évaluation propre de son infrastructure télécoms afin de déterminer si son ouverture à la concurrence ne contribuera pas à congestionner davantage le réseau.
Pour MTN Namibia et Paratus Namibia, la collaboration télécoms engagée ne contribuera pas uniquement à élargir la couverture télécoms respective, elle jouera également un rôle dans la réduction des investissements sur le réseau. C’est l’objectif que poursuit le régulateur télécoms. Il s’oppose à la duplication des mêmes infrastructures télécoms qui coûteront beaucoup d’argent qui peut être réorienté dans l’amélioration de la qualité des services.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 5 novembre 2021)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
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Taux de pénétration : 17,4%
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