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NTIC et apprentissage de base : Quand des élèves de CM2 maîtrisent bien des logiciels

mardi 19 juillet 2005

Ils ont une moyenne d’âge de 12 ans. Amadou Bâ, Ousmane et Thierno Diallo sont en classe de CM2 à l’école Serigne Amadou Aly Mbaye Samb de Soumbédioune dans la commune d’arrondissement de Médina. L’un après l’autre, ils présentent des diaporamas sur World et/ou sur Powerpoint, textes et illustrés, sur la géographie, l’administration et le commerce de Médina. Le tout est fait dans une expression orale française châtiée et assez surprenante pour des élèves de ce niveau.

Dans la petite salle de l’Institut national d’étude et d’action pour le développement de l’éducation (Ineade) où se déroule la scène, ce jeudi 14 juillet 2005, la plupart de l’assistance est fascinée et applaudit. Plus d’une trentaine de participants sont réunis pour une séance de restitution des résultats d’un projet-pilote d’expérimentation de l’intégration des Technologies de l’information dans les apprentissages de base à l’école élémentaire. Et, c’est l’établissement de ces trois élèves qui a en été le cadre d’accueil. Pour les besoins, deux classes de CM et la bibliothèque de l’école ont été équipées en ordinateurs et accessoires et raccordées à Internet. Lancé en févier 2003, le projet d’utilisation de façon contextuelle des logiciels et Internet comme supports pédagogiques donne des résultats encourageants après deux ans d’expérimentation.

Selon Mme Ngoné Diop, chef de division à l’Ineade, qui présentait les résultats du test, l’évaluation interne a montré chez les potaches des classes expérimentales une « amélioration des niveaux en français, notamment en expression orale et écrite, en compréhension de texte ». Elle a aussi fait noter l’acquisition chez les élèves d’une « culture d’utilisation de l’ordinateur et l’émergence de compétences (savoir trouver des informations au moyen de moteurs de recherche) ».

Mis de fait en « situation d’innovation », les enseignants ont utilisé des logiciels et Internet à des fins pédagogiques. Ils ont été confrontés à des changements de styles de gestion des classes (dispositions différentes des salles de cours, par exemple). Ils ont en outre expérimenté des méthodes d’enseignement (intégration des disciplines, apprentissages contextuels, etc.) qui collent à la nouvelle approche par compétence maintenant en vigueur dans l’enseignement primaire. Aussi, en matière d’activité d’éveil, maîtres et élèves ont réalisé plusieurs « projets intégrateurs » portant, par exemple, sur l’environnement le péril fécal.

Au plan administratif, « tout se fait par ordinateur (listes, formulaire, etc.) », a fait savoir le directeur de l’établissement, Issa Sylla. Il a indiqué que l’intégration des Ntic dans la vie de son école a eu pour effet une « gestion administrative concertée ».

Ces résultats ont été déterminés sur la base d’une évaluation interne faite à partir d’indices comme les résultats des élèves de CM2 aux examens du Cfee, du gain de temps dans les tâches administratives, etc.

Mais, pour le représentant de la Direction de l’enseignement élémentaire, Amadou Diaw, il faut en plus une « évaluation externe pour voir le gain à en tirer, par exemple, que l’intégration des Ntic a permis d’apprendre vite et mieux ». Pour le directeur de l’Ineade, Cheikh Aw, il reste entendu que « l’optimum d’évaluation ne sera vraiment atteint qu’au bout d’une expérimentation touchant tout un cursus scolaire (5 à 6 ans) ».

Le premier Conseiller technique du ministre de l’Éducation, Adama Diop, a demandé qu’une « évaluation sans complaisance » soit faite sur ce projet auquel le ministre de tutelle accorde « beaucoup d’importance ».

Le projet dit de recherche collaborative (entre enseignants, inspecteurs de l’Education et chercheurs voire parents d’élèves) est le fruit d’un partenariat entre le Centre interdisciplinaire de recherches et d’apprentissages en éducation (Cirade) de l’Université du Québec à Montréal en partenariat avec l’Institut national d’études et d’action pour l’éducation (Ineade).

M. L. BADJI

(Source : Le Soleil, 19 juillet 2005)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

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