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Moustapha Sourang, Ministre de l’éducation : « L’accès commercial à l’informatique est un frein pour le savoir »

samedi 22 mars 2008

Le Sénégal est cité parmi les pays pionniers de l’Afrique de l’Ouest en matière d’utilisation de l’outil information. Malgré le fort taux de pénétration, l’accès commercial à cette « démocratisation de l’information » est jugé comme étant un frein dans le renforcement des capacités.

Le ministre de l’éducation nationale, Moustapha Sourang a plaidé pour d’avantage de disponibilité des Technologies de l’information et de la communication. Au terme de la cérémonie de clôture de la troisième Conférence africaine sur les logiciels libres (IDLELO 3), tenue le mercredi 19 mars à Dakar, Moustapha Sourang pense que : « l’accès commercial à l’informatique est un frein pour le savoir ». Un postulat qui est une manière de magnifier son soutien à la démarche promouvant les logiciels libres. Dans cette logique, le ministre de l’éducation national considère que « le niveau de mondialisation du savoir est extrêmement important ». Il pense ainsi que « l’Afrique a une opportunité historique de participer au festin du savoir. Même si on n’a pas les marques économiques comme les grands pays du Nord, dans le domaine du savoir, l’informatique nous permet maintenant d’avoir les mêmes connaissances et en accélérer ». Pour lui, « cette troisième Conférence africaine sur les logiciels libres (IDLELO 3) est essentielle parce qu’elle permet d’avoir un accès non commercial à ces savoirs ». A son avis, cette initiative est d’autant plus importante du fait qu’il soit possible d’avoir des ordinateurs et de ne pas avoir les moyens d’y accéder. Moustapha Sourang pense qu’il l’est en particulier pour un pays comme le Sénégal qui a l’ambition d’être un « ub » numérique en termes d’implantation d’outils informatiques en général pour l’économie mais aussi pour le savoir et la diffusion du savoir avec l’équipement devant permettre d’avoir à disposition des milliards de livres de l’élémentaire, du moyen et du secondaire. Le ministre de l’éducation nationale considère l’IDLELO comme étant une opportunité devant permettre à l’Afrique « de mutualiser ses moyens, d’avoir la conscience de réussir là où les autres ont réussi et de ne pas perdre une occasion historique d’être dépassé à deux reprises au plan de la marge économique critique mais aussi au plan des connaissances ».

Il a fait savoir ainsi que le Sénégal est dans les dispositions de coopérer avec tous les pays africains dans ce sens. « Nous avons un schéma directeur informatique qui a permis d’équiper l’ensemble des salles pédagogiques. Nous sommes en train de mettre en place un dispositif d’équipement dans l’élémentaire, le moyen, le secondaire et le supérieur ». Avec cette disposition, M. Sourang pense qu’il ne manquait qu’un contenu pédagogique à un coût à la porté des bourses des populations. A l’en croire, « c’est cette équation qui est entrain d’être réglé et pour moi c’est un souci de moins parce que nous pouvons maintenant former les enseignants, les élèves et leur permettre d’avoir accès au même titre ». Le ministre de l’éducation nationale pense que « la révolution des Tic est lié au fait qu’un enfant qui ouvre internet à Fongolémi ou à Tokyo voit exactement la même chose ». Par conséquent, a t’il ajouté, « maintenant y accéder à des coûts non commerciaux nous ramène pratiquement à un état où nous pouvons avoir un raccourci historique pour résorber notre retard dans les domaines des sciences et de la technologie ».

Par ailleurs, il a avancé que l’Université de Dakar est disposée à mettre à la disposition de Fossfa (initiatrice de IDLELO) quatre hectares pour y édifier un espace de montage d’appareil informatique. Selon lui, « dans toutes les universités nouvelles, notamment les trois qui étaient ouvertes l’année dernière et les cinq qui vont suivre dans les cinq ans, il y’aura partout quatre à cinq mille étudiants en informatique parce que même les littéraires qui, depuis l’année dernière, sont convertis. Nous voulons maintenant donner aux étudiants littéraires d’autres débouchés que l’enseignement. Mais chaque année, nous allons mettre trois mille jeunes pour informatiser et faire en sorte que le Sénégal puisse avoir les moyens de sa vocation de ub numérique en matière d’enseignement ».

Bakary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 22 mars 2008)

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