Facebook, Twitter, tout le monde en parle. C’est un effet de mode pour certains et d’autres y vont pour bosser, chercher des contacts, des amis ou tout simplement pour ne pas être contre le progrès. Selon une formule d’usage, il faut être « IN ». Et les membres du gouvernement ou hommes politiques sénégalais l’ont bien compris. En effet depuis quelques temps ils investissent les réseaux sociaux, et se mettent ainsi à "l’ère" de la communication 2.0.
Vous voulez voir Moustapha Guirassy sans cravate ou discuter en live avec Souleymane Ndené Ndiaye ? Il suffit d’aller sur les pages Facebook de ces gouvernants « 2.0 ». Ce tandem de gouvernants « 2.0 » éclairé par l’esprit « geek » d’un PM « 2.0 », veut séduire son public et fournir des informations actualisées aux citoyens.
Pour Moustapha Guirassy ce Manager de métier et fondateur de Business School IAM, qui forment des ingénieurs en informatique et de nombreux spécialistes du web, l’appropriation de ces nouveaux outils de communication était évidente. Moustapha Guirassy semble être conscient des bénéfices liés à l’usage des nouveaux medias et réseaux sociaux. Sa proximité avec le réseau des bloggeurs du Sénégal et sa participation au premier BLOGCAMP ont démontré sa volonté d’intégrer les outils du web 2.0 dans le cadre de la communication de son département ministériel. Et récemment sa communication est passée à la vitesse supérieure avec l’animation de la chronique « GUIRASSY TWEET ». Cette mini-chronique hebdomadaire de moins de 300 caractères animée sur Facebook par le ministre de la communication et des télécommunications porte sur son activité et s’adresserait à ses fans Facebook.
Ces nouveaux medias et plateformes du web 2.0 ne sont pas sans avantages pour tous les hommes publics d’une manière générale. Ils permettent de se détacher de la presse classique, de se fabriquer une identité numérique et de véhiculer une bonne image à travers un management de marque personnelle avec les nouveaux medias.
Ces outils de communication et de marketing politique sur internet pourraient être un nouveau moyen pour ces ministres « 2.0 » de contrôler ce que les citoyens disent de l’action gouvernementale et de raffiner leurs stratégies d’images face à l’opposition, aux mouvements citoyens et à l’opinion qui sont déjà dans ces réseaux sociaux.
En attendant l’appropriation totale des réseaux sociaux par les medias traditionnels, les hommes politiques eux, s’érigent en sources d’informations pour s’adresser directement aux citoyens sans passer par des canaux classiques.
Mountaga Cissé
(Source : ITMag, 8 septembre 2010)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000