Le maire de Kédougou, non moins ministre de la Communication s’est également prononcé sur les appels téléphoniques entrants. Pour fustiger la position que lui prête un syndicaliste et qui date, selon ses propres termes, d’il y a cinq mois.
« Ce n’était même pas une confidence. Je dis simplement qu’il n’y a pas eu d’élégance. Parce que le journaliste n’a pas tout dit. Il a tout à fait raison en évoquant ces discussions que j’ai eues avec lui à l’aéroport mais il n’a pas précisé que cela datait de 4 ou 5 mois. C’était au moment où le président avait effectivement suspendu le décret. Toutefois, lorsqu’il me disait à l’aéroport que le président était sur le point de reprendre le décret, je n’étais pas encore en possession de l’information. Je lui avais alors dit non, le président l’avait suspendu et je ne pensais pas qu’il reviendrait sur ce décret là. Maintenant, si les choses ont évolué avec de nouveaux éléments et il faut bien reconnaitre que les choses ont bien évolué : la preuve est que le décret a été repris.
C’est une partie de l’information qu’il donne mais la partie la plus importante, c’est qu’il n’a pas dit à quel moment. Je lui ai dit que le président n’allait pas revenir là-dessus. Il aurait du simplement dire « Guirassy m’a dit que le président n’allait pas revenir la dessus ».
Mais c’est différent de dire que Guirassy est contre le décret sur les appels entrants. C’est un décret qui vise à contrôler les appels qui entrent au Sénégal et à instaurer un nouveau système de tarification pour permettre à l’Etat du Sénégal de tirer profit de la manne financière, des opportunités financières qu’offre le secteur des télécommunications qui est un secteur porteur et qui tire vers le haut la croissance du pays. Le contrôle s’impose.
C’est comme dans tout commerce, l’Etat doit mettre un cordon, un filtre pour savoir ce qui entre, ce qui sort. On le conçoit bien lorsqu’il s’agit de marchandises et il faut bien le concevoir aussi lorsqu’il s’agit de trafic ou de flux de communication entrant ou sortant. Sinon, nous favorisons la fraude et nous ne protégeons pas le secteur qui est un patrimoine des Sénégalais..
Nous perdons beaucoup d’argent alors que les opérateurs étrangers font une marge bénéficiaire importante. Il faudrait revoir pour voir dans quelle mesure l’Etat du Sénégal peut aussi bénéficier de cette manne là.
C’est pourquoi nous avons introduit dans le décret la notion de seuil minimal et qui permet à l’Etat d’avoir une quote-part qui est différente de la taxe. C’est une responsabilité de l’Etat de veiller à cela. C’est une volonté de l’Etat de redistribuer certaines richesses à d’autres secteurs tels que le social, la santé, l’éducation...au lieu de les concentrer entre les mains de certains opérateurs qui sont généralement des multinationales étrangères. Maintenant, nous voulons mettre en place une commission nationale composée d’opérateurs, de régulateurs, de l’Etat du Sénégal et d’autres acteurs pour accompagner ce processus ».
Amadou Diop
(Source : Le Soleil, 5 septembre 2011)
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