OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Novembre 2017 > Moins de tech, plus de science

Moins de tech, plus de science

lundi 20 novembre 2017

Innovation/Entreprenariat

En se promenant sur Internet aujourd’hui, en achetant les derniers gadgets des géants du tech, il est évident de constater que l’industrie a pris le tournant du divertissement au nom de la sacro-sainte monétisation. « En réalité je ne sais plus si les produits tech me sont utiles ou me divertissent ». Tribune de Patrick Ehode, PDG de Vairified.

Comme la banque avec le financement pour tous, le tech a commencé avec la promesse remplie un temps de changer la vie du plus grand nombre en leur permettant d’avoir accès aux technologies de pointe (système d’exploitation), rendant accessible le savoir à tous (moteur de recherche), en les rapprochant à moindre coût (réseaux sociaux). C’est comme cela que cette industrie -comme la banque avant elle- a un temps attiré les plus brillants cerveaux d’abord pour cette noble cause, puis pour la perspective d’emplois lucratifs.
En se promenant sur Internet aujourd’hui, en achetant les derniers gadgets des géants du tech, il est évident de constater que l’industrie a pris le tournant du divertissement au nom de la sacro-sainte monétisation. Je ne sais plus la dernière fois où j’ai retrouvé un contact que j’ai perdu sur Facebook, que j’ai trouvé facilement une information importante noyée dans les publicités de Google. En réalité je ne sais plus si les produits tech me sont utiles ou me divertissent. Cela peut être intéressant pour des sociétés avancées d’avoir leur jeunesse constamment exposée à des vidéos amusantes ou des publicités de produits, mais pour des pays africains, c’est comme pour le phénomène des motos-taxis : c’est bien, mais ça ne forme pas !

Un spectacle perd de son panache sans le décor, c’est le cas de cette industrie en Afrique aujourd’hui avec la kyrielle de nouveaux métiers : community manager, blogger, vlogger,... qui, à défaut de créer un consensus quant à leur utilité, restent extrêmement mal payés et si on suit la sacro-sainte logique de la monétisation, devraient être abandonnés. La spécificité est que le tech qui devait être notre moyen à nous de rattraper la fracture technologique ne produit en Afrique qu’une communauté pour assurer un service après-vente de technologies hors de portée pour les locaux, aggravant encore la fracture technologique.

Avec les nouveaux business models qui financiarisent le lien social (prêt de voiture, appartement,...) qui est la chasse gardée de l’Afrique et constitue un de ses charmes.

C’est un écosystème qui, normalement, devrait suffoquer au vu de sa faiblesse économique. Mais le bâton ne rompt pas. Comme la banque avec la bancarisation, le tech numérise peu, en parle beaucoup et, en sourdine, des multinationales écoulent leurs produits et services. Ces mêmes organismes en contrepartie assurent un écosystème local perfusé à coût de concours, de prix, de réception où on balade et fait de jeunes ingénieurs en quête de progrès comme des stars, toujours plus de marketing et très peu de sciences.
Pourtant au Cameroun, au Sénégal on a vu émerger des compagnies dans le secteur bancaire qui, elles, redorent à leur façon les promesses initiales par plus de terrain. L’industrie de tech africaine, malmenée par les vœux brisés de la silicone, doit couper le cordon ombilical idéologique. Car si, là-bas, on veut d’abord être agréable, convivial avant d’être utile, ici, nous devons d’abord mettre l’accent sur l’utilité, la viabilité et la résilience des solutions proposées. Il faudrait qu’à l’aide de la science, on puisse créer ce lien avec les espérances des gens et remplir la promesse qui, un temps, nous a enchantés.

Patrick Ehode, PDG de Vairified

(Source : La Tribune Afrique, 20 novembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2205 Régulation des télécoms
  • 174/2205 Télécentres/Cybercentres
  • 1542/2205 Economie numérique
  • 816/2205 Politique nationale
  • 2205/2205 Fintech
  • 255/2205 Noms de domaine
  • 813/2205 Produits et services
  • 691/2205 Faits divers/Contentieux
  • 359/2205 Nouveau site web
  • 2167/2205 Infrastructures
  • 789/2205 TIC pour l’éducation
  • 90/2205 Recherche
  • 121/2205 Projet
  • 1426/2205 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 863/2205 Sonatel/Orange
  • 773/2205 Licences de télécommunications
  • 132/2205 Sudatel/Expresso
  • 460/2205 Régulation des médias
  • 599/2205 Applications
  • 494/2205 Mouvements sociaux
  • 768/2205 Données personnelles
  • 60/2205 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2205 Mouvement consumériste
  • 179/2205 Médias
  • 321/2205 Appels internationaux entrants
  • 701/2205 Formation
  • 45/2205 Logiciel libre
  • 843/2205 Politiques africaines
  • 408/2205 Fiscalité
  • 83/2205 Art et culture
  • 284/2205 Genre
  • 698/2205 Point de vue
  • 480/2205 Commerce électronique
  • 698/2205 Manifestation
  • 156/2205 Presse en ligne
  • 62/2205 Piratage
  • 102/2205 Téléservices
  • 449/2205 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2205 Environnement/Santé
  • 155/2205 Législation/Réglementation
  • 167/2205 Gouvernance
  • 829/2205 Portrait/Entretien
  • 72/2205 Radio
  • 337/2205 TIC pour la santé
  • 133/2205 Propriété intellectuelle
  • 29/2205 Langues/Localisation
  • 502/2205 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2205 Téléphonie
  • 95/2205 Désengagement de l’Etat
  • 484/2205 Internet
  • 57/2205 Collectivités locales
  • 190/2205 Dédouanement électronique
  • 511/2205 Usages et comportements
  • 511/2205 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2205 Audiovisuel
  • 1350/2205 Transformation digitale
  • 191/2205 Affaire Global Voice
  • 75/2205 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2205 Service universel
  • 330/2205 Sentel/Tigo
  • 87/2205 Vie politique
  • 726/2205 Distinction/Nomination
  • 17/2205 Handicapés
  • 336/2205 Enseignement à distance
  • 319/2205 Contenus numériques
  • 292/2205 Gestion de l’ARTP
  • 89/2205 Radios communautaires
  • 800/2205 Qualité de service
  • 212/2205 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2205 SMSI
  • 224/2205 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2205 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2205 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2205 Internet des objets
  • 85/2205 Free Sénégal
  • 179/2205 Intelligence artificielle
  • 97/2205 Editorial
  • 8/2205 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous