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Modou Ngom, Directeur de la Communication : « Les radios communautaires ne doivent pas diffuser des débats politiques »

jeudi 24 juin 2004

Installées et équipées grâce à la puissance publique, les 12 radios communautaires sénégalaises se trouvent à Keur Momar Sarr, Bakel, Bignona et Joal, a précisé Modou Ngom, directeur de la Communication au ministère de l’Information. Selon lui, il est prévu, dans le cadre du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), un important projet d’appui pour les radios communautaires. Le gouvernement du Sénégal attache d’ailleurs une attention particulière aux radios communautaires et les appuie sur plusieurs plans car leur mission et leurs domaines d’activités cadrent parfaitement avec la politique de décentralisation et de déconcentration initiée par le chef de l’Etat au profit des collectivités de base. M. Ngom estime que ces radios peuvent jouer un grand rôle dans la lutte contre la pauvreté, dans la promotion du développement durable, la sensibilisation et la formation à la citoyenneté des populations à la base. Cependant, certaines d’entre elles ont des pratiques qui ne tiennent pas compte de leurs cahiers des charges, a-t-il déploré. Il a également dénoncé la diffusion d’émissions politiques non autorisées au niveau de ces stations. Pourtant les radios communautaires ont un cahier des charges très clair et précis qui leur interdit de servir de support aux activités et aux débats des partis politiques, précis-t-il. Ainsi, il est regrettable que certaines de ces radios versent dans un statut hybride : « tantôt elles sont commerciales, tantôt elles sont associatives pour tirer bénéfice de toutes les situations ». Pour le directeur de la Communication, ces stations doivent renouer avec l’orthodoxie en respectant la législation. Cela est tout à fait possible dans la mesure où elles ont des avantages qui leur permettent d’exister en bénéficiant, sans limites, des parrainages et appuis de différents partenaires. Les difficultés que rencontrent ces radios proviennent, selon lui, d’un manque de ressources humaines formées expressément pour le travail à abattre. Il a réaffirmé l’importance qui s’attache aux questions de formation, de gestion du cadre juridique et réglementaire des radios communautaires considérées comme des outils de développement essentiels. Par ailleurs, M. Ngom a souligné la présence de la presse étrangère au Sénégal et s’est réjoui de sa forte implantation favorisée par l’ouverture démocratique du pays. En plus des grandes agences internationales (AFP, Reuters, Associated Press, PANA, Chine Nouvelle), la plupart des grands médias du Nord, du Sud-Est Asiatique et des pays arabes ont un bureau à Dakar à partir d’où ils couvrent de nombreux pays africains. Ce rôle du Sénégal comme « pôle de rayonnement des médias internationaux » est dû surtout à « l’état de notre démocratie et à la volonté du gouvernement sénégalais d’avoir mis en place des dispositions souples et simplifiées en matière d’accréditation de la presse étrangère ». La situation géographique du Sénégal, la qualité du réseau des télécommunications, la sécurité et la quiétude qui règnent à l’intérieur de nos frontières sont « autant de facteurs qui font du Sénégal un pays leader en matière de liberté de la presse ». Le directeur de la Communication a par ailleurs précisé que Radio France internationale (RFI) a toujours un correspondant à Dakar et que l’incident entre cette station et les autorités sénégalaises (expulsion il y a quelques mois de sa correspondante, NDLR) est close. « La parenthèse est fermée et les responsables de RFI vont dépêcher un chef du bureau régional à Dakar », a-t-il révélé. Au Sénégal, il existe trois télévisions : la Radio Télévision Sénégalaise (RTS), Canal Horizons Sénégal et les chaînes du bouquet du réseau MMDS de l’opérateur Excaf Telecom. Quant aux radios, on en dénombre, sur la bande FM, neuf à caractère privé et commercial et douze stations communautaires. La presse écrite est riche de quinze quotidiens, dix hebdomadaires, deux journaux régionaux, deux journaux en langues nationales et quatre journaux en langue arabe.

APS

(Source : Le Soleil 24juin 2004)

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