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Modou Ngom, Directeur de la Communication : Certaines radios communautaires dérivent vers un statut hybride

mercredi 23 juin 2004

La vitalité de la démocratie sénégalaise explique l’éclosion des titres de journaux et des radios, a confié à l’Agence de presse sénégalaise (Aps) le directeur de la Communication Modou Ngom, révélant que sur les 12 radios communautaires existant au Sénégal cinq ont bénéficié de l’appui de l’Etat, via la Francophonie. Installées et équipées grâce à la puissance publique, ces stations se trouvent à Keur Momar Sarr, à Bakel, à Bignona et à Joal, a précisé Modou Ngom, selon qui il est également prévu, dans le cadre du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), un important projet d’appui pour les radios communautaires. Le directeur de la Communication a indiqué que le gouvernement du Sénégal attache une attention particulière aux radios communautaires et les appuie sur plusieurs plans, car “leur mission et leurs domaines d’activités cadrent parfaitement avec la politique de décentralisation et de déconcentration initiée par le chef de l’Etat au profit des collectivités de base”.

Selon lui, ces radios peuvent jouer un grand rôle dans la lutte contre la pauvreté, dans la promotion du développement durable, la sensibilisation et la formation à la citoyenneté des populations à la base.

Aussi noble que soit leur mission, certaines de ces radios communautaires ont toutefois des pratiques qui ne tiennent pas compte de leurs cahiers des charges, a déploré M. Ngom, dénonçant à ce propos la diffusion d’émissions politiques non autorisées. Pourtant, a-t-il relevé, les radios communautaires ont un cahier des charges “très clair et précis” aux termes duquel elles ne doivent pas servir de support aux activités et aux débats des partis politiques. Partant de là, il est regrettable que certaines d’entre elles versent dans un statut hybride qui fait que “tantôt elles sont communautaires, tantôt elles sont associatives pour ainsi tirer bénéfice de toutes les situations”. Pour Modou Ngom, la logique veut que ces stations en question renouent avec l’orthodoxie en respectant la législation. Une chose très faisable dans la mesure où les radios communautaires ont des avantages qui leur permettent d’exister, à travers l’autorisation de bénéficier sans limite des parrainages et autres appuis de différents partenaires. Interrogé sur les difficultés que rencontrent les radios communautaires, il a expliqué qu’elles proviennent d’un manque de ressources humaines formées expressément pour le travail à abattre. Le directeur de la Communication a, par ailleurs, profité de l’occasion pour réaffirmer l’importance qui s’attache aux questions de formation, de gestion du cadre juridique et réglementaire des radios communautaires, considérées comme des outils de développements essentiels dont l’existence est très remarquée partout au Sénégal.

Abordant la présence très remarquée de la presse étrangère au Sénégal, M. Ngom s’est réjoui de sa forte implantation favorisée par l’ouverture démocratique du pays. Ceci explique pourquoi, en plus des grandes agences internationales de presse (Afp, Reuters, Associated Press, Pana, Chine nouvelle), l’essentiel des grands médias du Nord, du Sud-Est asiatique et des pays arabes ont tous leur bureau à Dakar. Tous ces médias étrangers couvrent la plupart des pays africains à partir du Sénégal, a dit Modou Ngom, insistant sur le fait que le rôle de leader du Sénégal comme pôle de rayonnement des médias internationaux, est dû surtout à “l’état de notre démocratie et à la volonté du gouvernement sénégalais d’avoir mis en place des dispositions souples et simplifiées en matière d’accréditation de la presse étrangère”. Pour Modou Ngom, “la situation géographique du Sénégal, la qualité du réseau télécoms, la sécurité et la quiétude qui règnent à l’intérieur de nos frontières sont, par ailleurs, autant de facteurs qui font du Sénégal un pays leader” en matière de liberté de la presse.

Profitant de l’occasion, il a précisé que la Radio France internationale (Rfi) a toujours un correspondant à Dakar et que l’incident entre cette station et les autorités est clos. La parenthèse est fermée et les responsables de Rfi vont dépêcher un correspondant à Dakar, a-t-il assuré.

(Source : Wal Fadjri 23 juin 2004)

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