En partenariat avec le gouvernement et Coders4Africa, Microsoft a lancé la phase pilote du projet Daral. Une double plateforme web et SMS destinée à appuyer les éleveurs contre le vol de bétail, la santé et le commerce du cheptel.
Au cœur de la région de Fatick, la petite commune de Passy accueillait mardi un événement : il s’agissait du lancement, en phase pilote, d’une nouvelle application destinée à offrir aux éleveurs les moyens non seulement de prévenir le vol de bétail mais de soigner et mieux rentabiliser leurs cheptels.
Pour Microsoft, principal bailleur du projet, il s’agit là de mettre la puissance de la technologie au service du développement et de l’amélioration des conditions de vie des Africains en général et des Sénégalais en particulier. ‘’La conception de l’application Daral est la preuve que la technologie peut transformer tous les secteurs d’activité en Afrique.
Ce projet aidera le secteur à faire un bon qualitatif pour 8 000 éleveurs professionnels et 15 000 éleveurs domestiques recensés », a indiqué Simon Ouattara, directeur général de Microsoft Afrique de l’ouest et du centre. La firme « se positionne ainsi, comme elle l’a toujours fait, en acteur de développement socio-économique au Sénégal. »
Baptisée ‘’Daral’’, cette plateforme peu chère et fonctionnelle a vu le jour grâce à la vision d’un ressortissant de la localité nommé Amadou Sow. ‘’L’idée m’est venue après une formation en informatique : ayant constaté qu’il y a des problèmes dans le monde rural, j’ai aussitôt cherché une solution pour mes parents à travers les nouvelles technologies, qui doivent bénéficier à tous.
Pour cette idée, on a pensé à utiliser la méthode traditionnelle du marquage à feu combinée à l’outil informatique pour créer une solution bon marché, originale et adaptée aux éleveurs sénégalais », explique l’initiateur de ce projet.
Daral se veut donc une solution technologique destinée à trouver des solutions aux énormes difficultés de gestion du secteur de l’élevage. Elle est composée de deux plateformes distinctes, l’une sur internet et l’autre via SMS, toutes deux communiquant avec une base de données centralisée.
Le rôle de l’interface web est de permettre la collecte et la visualisation des données relatives aux éleveurs et à leur cheptel. L’interface mobile (SMS), quant à elle, permettra aux éleveurs d’interagir avec les vétérinaires et les forces de police ou de gendarmerie de leur localité en cas d’alerte épidémiologique ou de vol de bétail.
Les occurrences sont alors instantanément communiquées aux différentes parties pour qu’elles agissent en synergie rapide grâce aux informations qu’elles recevront quant aux animaux perdus, malades ou volés.
Un cheptel à 490 milliards CFA
La phase pilote du projet se déroulera dans les régions de Fatick et de Kaolack, précisément dans les localités de Passy, Ndiaffat, Ndoffane, Wack Gouna, Sokone, Djilor, Lat Mengué, Ndramé Escale, Karang et Toubacouta. Une « réelle avancée » quand on considère que, au Sénégal, environ 65 % de la population vit en milieu rural. La valeur du cheptel ruminant est estimée à 490 milliards de francs Cfa.
Les ministres de l’Elevage et des productions animales, de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Aminata Mbengue Ndiaye et Cheikh Bamba Dièye, étaient présents à la cérémonie.
Sophiane Bengeloun
(Source : Enquête, 2 février 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000