Afin de coller au contexte actuel du paysage audiovisuel sénégalais, les radios communautaires, après deux jours de réflexions lors d’un atelier organisé par Enda Graf, ont fait diverses recommandations adressées au ministère de l’Information. Objectif : améliorer le cadre juridique et règlementaire qui les régit depuis plus de dix ans...
A défaut d’être prises en compte par l’aide accordée par l’Etat à la presse, les radios associatives et communautaires doivent bénéficier d’une subvention de publicité institutionnelle des ministères, structures publiques et parapubliques, ou encore avoir des conventions de partenariat avec les collectivités locales. C’est l’une des recommandations de l’atelier de deux jours qui s’est achevé avant-hier à Dakar, sur l’amélioration du cadre juridique et règlementaire des radios communautaires. Les recommandations ont mis l’accent sur le rôle important de ces radios dans la consolidation de la démocratie et de la gouvernance locale. D’où la nécessité, selon les membres de l’Union des radios communautaires du Sénégal (Urac), de réformer le cahier de charge et d’accorder plus d’attention aux radios communautaires en les autorisant à accéder à la publicité et au traitement de l’information politique. Selon ces recommandations, seules « la programmation et la diffusion d’émissions contraires aux lois et règlements à l’ordre public, aux bonnes mœurs, à la sécurité publique et au respect de la dignité humaine » devraient être interdites à ces médias.
Les radios communautaires sollicitent aussi l’appui technique et financier de l’Etat pour mieux assurer leur mission publique d’information des communautés locales. Des recommandations ont porté également sur une meilleure collaboration de l’Agence de Régulation des
Télécommunications et des Postes (ARTP) et du Bureau Sénégalais du Droit d’Auteur (BSDA) dans le recouvrement des redevances car, bien souvent, ces radios n’ont pas suffisamment de ressources pour les payer. Le vice président de l’Urac, Souleymane Bâ, estime que le contexte de création des premières radios communautaires, en 1996, a changé depuis. « Ces radios peuvent évoluer sans gêner.
Elles peuvent parler de citoyenneté, bénéficier de la publicité sans perdre leur identité. » estime-t-il. Il a cité des pays comme le Burkina Faso et le Mali où, affirme t-il, les radios communautaires bénéficient de l’aide à la presse ou d’une subvention étatique...
Omar Diouf
(Source : Le Soleil, 27 avril 2009)
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