La région de Matam (nord) a été ciblée pour le démarrage de la phase pilote du projet de fourniture de service universel des télécommunications avec l’établissement d’un opérateur de services de télécommunications rurales financé par le Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT).
Ce projet a pour objectif "d’inciter des opérateurs économiques à construire un réseau de télécommunications dans une zone de la région de Matam afin de fournir des services en téléphonie et Internet aux populations", a expliqué Diago Diouf Faty, chef du projet à l’Agence de régulation des télécommunications et des Postes (ARTP).
Interrogée par l’APS en marge de l’atelier de présentation du projet lundi à Dakar, Mme Faty a souligné que l’organe de régulation, avec le FDSUT, veut "promouvoir l’accès des zones rurales démunies aux services de télécommunications afin d’améliorer leur intégration dans le développement économique et social du pays".
Selon Diago Diouf Faty, il s’agit pour l’ARTP, avec le Fonds, de concevoir des mécanismes de financement des services de télécommunications dans les zones non rentables pour inciter les opérateurs à s’y établir.
L’agence de régulation chargée de "veiller au développement des services universels de télécommunications pour tous" a choisi la région de Matam du fait que c’est "une zone très desservie", a expliqué le chef du projet.
"La région est pourtant l’une des plus dynamiques avec une population estimée à 500 mille habitants et un grand nombre d’émigrés avec un besoin insatisfait de communiquer avec leurs familles et d’autres personnes", selon Diago Diouf Faty.
L’autre aspect réside dans l’importance des transferts d’argent vers la raison et les technologies de l’information et de la communication qui "pourraient faciliter et augmenter la sécurité de la disposition physique de l’argent".
Dans son discours d’ouverture des travaux, le directeur de l’ARTP, Daniel Seck, a estimé que le projet entre dans le cadre d’un ensemble de mesures qui concernent les zones rurales dont la mise à disposition de tous d’un service minimum consistant en un service téléphonique d’une qualité spécifié à un prix abordable.
L’objectif est de relier au moins 8000 villages à, au moins, un accès public d’ici 2007 et la totalité des 14.206 villages d’ici 2010, a dit M.Seck. En septembre 2006, 2.251 villages disposent d’un point d’accès public au téléphone.
La rencontre se veut, un "cadre de partage pour expliquer aux parties prenantes les caractéristiques et les modalités de participation dans le processus compétitif qui sera mis en place pour l’octroi d’une licence rurale pour la zone ciblée".
A l’issue de la journée, qui regroupe investisseurs, opérateurs économiques et consommateurs, le design du projet pilote et notamment le choix de la région de Matam, devront être validés.
(Source : APS, 11 décembre 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000