A Matam, il y a qu’une seule commission et une seule machine pour tout un département, face à une demande de plus en plus importante, les inscriptions pour l’obtention des nouvelles cartes biométriques s’accompagnent de réelles difficultés pour les populations qui doivent se lever très tôt le matin afin de faire partie de la centaine de personnes à inscrire.
Les inscriptions pour l’obtention des nouvelles cartes d’identité biométriques de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont démarré le 10 novembre passé dans le département de Matam. Au niveau de la préfecture où une seule commission administrative est mise en place pour satisfaire une cible estimée à plus de 300 000 personnes, l’enrôlement ne se fait pas sans difficultés. Malgré la volonté soutenue de la commission à réagir rapidement face aux demandes, 74,5 % seulement sont satisfaites.
« Depuis l’ouverture des inscriptions, les citoyens viennent en grand nombre très tôt le matin pour s’inscrire aux fins d’obtenir leur carte d’identité biométrique et leur carte d’électeur. Tout se passe très bien, la commission administrative est à pied d’œuvre dès 8 h pour l’enrôlement qui se fait à partir des jetons délivrés suivant l’ordre d’arrivée », explique Diadié Dia, le préfet du département de Matam. Du fait de la médiatisation, on note au fil des jours une forte affluence des populations qui viennent solliciter leur inscription au niveau du fichier.
Dans le département de Matam, où une seule commission administrative fonctionne pour le moment avec une seule machine, il est difficile de dépasser 100 personnes par jour. Alors que les inscriptions ont jusque-là tourné entre 50 ou 107 personnes, il faut se lever tôt le matin pour avoir la chance de s’inscrire. Une situation qui s’accompagne de réelles difficultés surtout pour les populations des zones excentrées (10 collectivités) qui doivent parcourir plusieurs kilomètres avant de rallier la capitale départementale. « Ma mère et moi, avons été obligées de passer la nuit pour être parmi les premiers déjà très tôt le matin, compte tenue de l’immensité de ce département, les populations des localités lointaines auront de sérieux problèmes pour se faire inscrire », déclare une femme assise à côté de son enfant endormi sur le perron. Non loin d’elle, plusieurs individus attendent impatiemment leur tour en devisant.
Pour l’essentiel, bon nombre d’entre eux souhaitent une multiplication des commissions au niveau des localités, surtout dans le diéri et de la zone sylvo-pastorale pour ne pas laisser en rade plusieurs citoyens. Sur ce, le préfet du département rassure, en effet, que ‘ d’autres commissions seront ouvertes au niveau des sous-préfectures, précisément dans l’arrondissement de Ogo et celui des Agnams. En plus, de l’avis de l’autorité administrative, des commissions mobiles seront déployées pour répondre aux besoins des citoyens.
Moctar Ndiaye
(Source : Sud Quotidien, 21 novembre 2016)
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