Le Projet d’appui à l’Université virtuelle du Sénégal (Pauvs) a été officiellement lancé par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Malgré l’augmentation du nombre d’universités ces dernières années, le Sénégal reste confronté à un sérieux problème de disponibilité d’infrastructures et de capacité d’accueil dans l’enseignement supérieur. Devant cette situation, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, a estimé qu’il n’est pas possible de continuer à envoyer les nouveaux bacheliers massivement dans les universités existantes.
Dès lors, il a indiqué que l’enseignement à distance constitue une sérieuse option pour le Sénégal concernant la décongestion des universités du pays et constitue une belle opportunité pour l’amélioration des méthodes d’apprentissage et le développement du secteur de l’enseignement supérieur. « L’utilisation des Technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement (Tice) est une nouvelle et inéluctable composante de cet enseignement de haut niveau », a-t-il dit. D’où la décision du gouvernement de créer, depuis l’année dernière, l’Université virtuelle du Sénégal. Laquelle vient d’ailleurs de bénéficier d’un important soutien de la Banque africaine de développement (Bad) à travers le Projet d’appui à l’Université virtuelle du Sénégal (Pauvs) dont la cérémonie de lancement s’est tenu hier.
Ce projet, d’un montant de 3,6 milliards de FCfa, est financé par un prêt de la Bad et une contribution du gouvernement du Sénégal à hauteur de 800 millions de FCfa. Il servira à la construction, sur un site de 12 ha, du siège de l’Uvs dans la Cité du savoir à Diamniadio, à la mise en place de cinq Espaces numériques ouverts à Dakar banlieue, Thiès, Kaolack, Saint-Louis et Ziguinchor, à l’élaboration de modules de formation, à la formation des formateurs, entre autres.
Le ministre de l’Enseignement supérieur s’est félicité du démarrage dudit programme, car « participant à la mise en œuvre de la décision présidentielle n°2 ayant pour objectif de mettre les Technologies de l’information et de la communication (Tic) au cœur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche pour améliorer l’accès à l’enseignement supérieur et l’efficacité du système, et celle n°7 qui préconise de renforcer la carte universitaire afin de favoriser l’accès, diversifier l’offre de formation et assurer la qualité de l’enseignement supérieur ».
Pour le représentant-résident de la Bad au Sénégal, Mamadou Lamine Ndongo, cet appui vient s’ajouter à la longue liste des opérations financées par la banque, depuis 1972. Il a informé que la Bad a investi plus de 960 milliards de FCfa au Sénégal.
Elhadji Ibrahima Thiam
(Source : Le Soleil, 20 novembre 2014)
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