La poursuite de la modernisation de l’Aps reste une priorité pour son Directeur général, Mamadou Koumé. En outre, dans ce court entretien, M. Koumé s’explique sur son projet de disposer d’un siège pour l’agence qu’il dirige. Cette ambition se justifie, selon lui, par une meilleure affirmation de l’identité de l’Aps.
Quel impact pourrait avoir ce matériel dans le fonctionnement de l’Aps ?
Cela répond à un besoin. Nous avons besoin d’équiper nos bureaux régionaux. Nous avons besoin de renouveler l’équipement de la rédaction centrale. Donc, ce matériel vient à point nommé. Il y a quatre ans, nous avions équipé nos locaux. Mais au bout de quatre ans, il faut renouveler cet équipement. Je pense que c’est très utile. C’est un matériel tout à fait moderne et qui est adapté aux nouvelles demandes. La modernisation suppose un renouvellement de matériel parce qu’il y a d’autres attentes.
Quels sont les axes prioritaires de la modernisation de l’Aps ?
Vous savez, quand je suis arrivé, nous étions en retard sur le plan de l’équipement, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, nous sommes équipés, nous fonctionnons en temps réel. Un journaliste de l’Aps qui est à l’extérieur peut maintenant entrer dans le système et envoyer ses papiers. Nous arrivons à faire ce qui se fait ailleurs, dans les grandes rédactions. Mais, comme vous le savez, il y a des évolutions permanentes auxquelles il faut s’adapter. A l’Aps, depuis quelques années, nous avons réhabilité l’outil de travail et modernisé le cadre de travail. Cela était aussi un défi.
Le cadre de travail n’était pas aussi adapté. Nous avons poursuivi cet effort dans les régions où nous avons des bureaux. Notre ambition, c’est de sortir de ce siège. Nous sommes habiletés à avoir un siège à nous, d’affirmer notre identité. Cela est très important. Ensuite, l’information régionale est importante parmi les nouveaux chantiers de l’Aps. J’estime qu’il y a un grand travail à faire à ce niveau. L’information régionale est un filon intéressant pour nous. Il faut qu’on l’exploite. J’estime qu’elle est assez marginalisée. Elle est peu présente dans le flot de l’information que nous livrons au public. Comment allez-vous préserver la place que l’Aps a conquise dans la diffusion de l’information ?
L’Aps est un élément indispensable dans le paysage médiatique sénégalais. Je pense que, par la qualité du travail que nous proposons, répondre à l’attente de ceux qui nous utilisent est le seul moyen de préserver cette place qui est importante. Quelqu’un disait qu’une agence de presse est l’épine dorsale. Il y a aujourd’hui, une forte concurrence même sur le Net. Mais, nous ne faisons pas la même chose. Car, ce ne sont pas des sites d’informations tenus par des professionnels alors que nous avons un portail d’informations tenu par les professionnels. La différence se situe à ce niveau. La différence se fera par la qualité du travail que nous proposons aux utilisateurs. C’est le défi auquel il faut s’attaquer.
Idrissa Sané
(Source : Le Soleil, 24 décembre 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000