Le Mali est décidé à moderniser ses outils de défense pour mieux répondre aux menaces du monde numérique. Le pays compte, à cet effet, se doter d’un Centre de réponse aux incidents informatiques (CIRT) qui gérera les menaces cybernétiques, coordonnera les incidents liés à la cybersécurité et mettra en place des ripostes appropriées. Mais avant de mettre sur pied cette entité, les autorités maliennes ont besoin de dresser l’état des lieux actuel de la cybersécurité au Mali et les besoins du pays pour y faire face. D’où la tenue, depuis le 20 mars 2017, à Bamako d’un atelier d’information sur la mise en place d’un CIRT.
La rencontre qui s’achève le 23 mars 2017, organisée par l’Autorité malienne de régulation des postes et télécommunications (AMRTP), en partenariat avec l’Union internationale des télécommunications (UIT), regroupe une soixantaine de participants issus des organismes nationaux de régulation des télécoms, de la sécurité, des ministères, des entreprises télécoms et d’opérateurs d’infrastructures, etc. Les échanges portent sur les aspects de la cybersécurité aux niveaux national, sous-régional et mondial. Les participants définiront également les orientations stratégiques du CIRT, ses missions, ses responsabilités et son mode de financement.
Lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier, le secrétaire général-adjoint de la présidence, Moustapha Ben Barka, a déclaré que « la lutte contre la cybercriminalité constitue un défi collectif qui appelle une réponse et une approche globales dans le respect des droits humains. Et refuser de s’inscrire dans une approche globale de lutte contre ce phénomène, c’est laisser se proliférer, en Afrique, des paradis juridiques de la criminalité transfrontalière ».
Pour Cheick Sidi Mohamed Nimaga, le directeur général de l’AMRTP, le Mali ne peut pas rester en marge des pays qui se sont engagés dans la lutte contre ces cyberattaques par la mise en place des moyens les plus appropriés. « Dans un monde numérique dont les citoyens, les villes et les objets sont de plus en plus connectés, un monde marqué par la globalisation des risques, des crimes et des menaces sur la cybersécurité, aucun pays, quel qu’il soit, ne peut certainement, seul, faire face à une cyberattaque. », a-t-il souligné.
Muriel Edjo
(Source : Agence Ecofin, 22 mars 2017)
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