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Maitrise des TIC pour l’amélioration de la compétitivité : IBM appelle au développement des talents

mercredi 28 avril 2010

L’utilisation de l’internet est devenue incontournable dans la quête effrénée de compétitivité des entreprises. D’où la nécessité d’une meilleure sécurisation des données. Un enjeu qui amène la multinationale IBM qui exerce dans les Technologies de l’information et de la communication à dérouler un agenda dont l’une des options consiste à promouvoir des talents à travers les universités et centres de formation.

IBM Afrique de l’Ouest a ouvert depuis hier, mardi 27 avril à Dakar, une rencontre de deux jours sur l’optimisation des rendements des entreprises par les Technologies de l’information et de la communication (IBM’s Technology Roadshow). Le face à face avec la presse, tenu en marge de cette rencontre, a permis aux responsables d’Ibm Afrique de l’Ouest de dérouler leur agenda au niveau du continent. Un schéma qui, à leur avis, va aider à insuffler un processus d’accélération des initiatives envisagées.

Selon Baba Zoumanigui, vice-président de Software Groupe d’Ibm Afrique sub-saharienne, « dans un monde moderne où la technologie de l’information est au cœur de l’ensemble des décisions et dans lequel Ibm est à l’avant-garde de ces innovations, qu’est ce qu’on peut apporter dans un continent africain qui a un certain nombre de soucis ? » Pour y parvenir, M. Zoumanigui estime qu’« il faut absolument arriver à faire un saut de génération ». A son avis, « on n’est pas obligé de passer par les mêmes étapes que les pays développés. On peut récupérer les pratiques les plus positives expérimentées dans d’autres pays pour les amener au niveau de nos pays de manière à leur donner le bénéfice de l’expérience accumulée au fil des ans ». En plus de cela, le vice-président Ibm Afrique sub-saharienne soutient la nécessité de « contribuer au développement des talents en nous associant aux universités et en mettant en place des programmes de partenariat permettant de développer les compétences autour des technologies qui sont pertinentes à ce continent ».

Aujourd’hui, a-t-il fait remarquer, « les étudiants qui sortent des écoles arrivent avec une certaine compétence académique qu’il faudrait modeler à la réalité de l’entreprise ». Pour M. Zoumanigui, « avant d’arriver sur le marché du travail, il faut se demander ce qu’on peut faire. C’est là-dessus que nous mettons à disposition des universités avec lesquelles nous signons un accord de partenariat à la fois des technologies et des méthodes qui permettent à des élèves de connaître ces technologies avant même de sortir du cursus scolaire ». A son avis, « plus nous créerons des gens compétents au sortir des universités, plus les entreprises qui ont besoin de ces compétences s’en servent plutôt que d’aller à l’extérieur ».

Sur cette même lancée, le directeur technique Ibm Afrique sub-saharienne, Dr C. Tidiane Sow, ajoute : « nous pensons qu’il nous faut des programmes adaptés au niveau des universités pour qu’à la sortie des étudiants, on ait un réseau de gens compétents qui puissent être directement exploitable à l’entreprise ». Dans ce cadre il a évoqué le programme Academy Initiative qu’Ibm initié avec différentes universités dont celle de Dakar avec l’École supérieure polytechnique (Esp, ancien Ensut). Dans ce cadre, a précisé M. Sow, « nous avons déterminé avec eux un certain nombre de programmes et modules d’études qui voudraient que nos étudiants soient certifiés ou compétents là-dessus et nous, nous fournissons tous les enseignants nécessaires ». Ce qui va permettre à former des formateurs qui, à leur tour, vont se charger de l’initiation des étudiants. Le directeur technique Ibm Afrique sub-saharienne estime que cette démarche va faciliter la mise en place d’un tissu de compétences qui devrait contribuer à aider les entreprises de la place à se développer dans le cadre d’un logiciel.

« Nous devons accompagner les clients dans leur projet de développement en mettant à leur disposition des partenaires potentiels qui soient compétents, reconnus et qui apportent des services dont ils sont besoin », poursuit le vice-président de Software Groupe d’Ibm Afrique sub-saharienne.

Cette nécessité d’asseoir les compétences concerne ainsi les partenaires commerciaux qui assurent plus de 95 % des opérations Ibm dans les régions comme l’Afrique de l’Ouest.

Bacary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 28 avril 2010)

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