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Madeleine Alingue, la nouvelle ministre des Postes et des Nouvelles technologies du Tchad, est une adepte du « Yes, We Can » !

samedi 6 janvier 2018

Le 24 décembre 2017, le président du Tchad Idriss Deby Itno avait annoncé à la surprise générale la composition d’un nouveau gouvernement. C’était la surprise de Noël. Un nouveau gouvernement resserré en raison de l’austérité qui a vu en tout 18 ministres quitter le gouvernement et 9 y faire leur entrée, et d’autres, changer de portefeuilles. Dans cette dernière catégorie, se trouve Madelaine Alingue, jusque-là ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement qui hérite en plus du portefeuille des Postes et des Nouvelles technologies, autrefois géré par Mahamat Allahou Taher, muté au ministère de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social.

De manière générale, elle a exercé sa précédente mission à la tête du ministère de la Communication dans une période assez délicate, lorsqu’il fallait expliquer les choix impopulaires de l’exécutif dans une période de pleine crise financière et piloter la refonte de l’audiovisuel public. Un exercice visiblement réussi pour celle qui est également la première femme à occuper ce poste au Tchad. « Travail, abnégation, service de l’État », sont de son aveu même sa devise : « Je suis une adepte du “Yes we can” de Barack Obama. L’énergie positive, l’espoir, c’est fondamental en politique », explique-t-elle.

Née le 11 septembre 1965 dans la capitale tchadienne et fille de Jean Alingué Bawoyeu, qui fut le premier Premier ministre d’Idriss Déby Itno (de mars 1991 à mai 1992), elle obtient son baccalauréat littéraire à l’âge de 17 ans, et se lance dans des études de lettres à Paris où elle obtient une licence en anglais et une autre de chinois.

En 1989, elle décide de parfaire son cursus universitaire à Pékin d’où elle rencontre son mari, Hector, un Colombien qu’elle suit quelques années plus tard à Bogota, où elle devient professeur en Relations internationales à l’Universidad Externado de Colombia.

En 2010, elle décide de rentrer à N’Djamena et se fait recruter par l’Office des migrations internationales (OIM) avec la délicate mission d’assurer le retour de plus de 120 000 Tchadiens qui avaient fui les combats en Libye. Rapidement, elle se fait remarquer par la Présidence de la République.

En 2014, elle est nommée secrétaire d’État aux Affaires étrangères, puis, en 2015, « conseiller-expert » de la mission permanente du Tchad auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, à New York.

Si aujourd’hui, elle prend les rênes du ministère des Postes, des nouvelles technologies, de l’information et de la Communication, avec le titre de Porte parole du gouvernement, la tâche qui l’attend sera tout aussi ardue. D’après le rapport de la Banque Mondiale intitulé « Promouvoir la révolution numérique en Afrique subsaharienne : quel rôle pour les réformes ? », le Tchad enregistre l’un des plus grands retards en matière de TIC en Afrique avec une pénétration du mobile à 28%. Aussi, l’accès aux services financiers par mobile money n’y est que de 12% et la pénétration de la 3G n’est que de 40%. Une situation qui pèse « lourdement sur les perspectives de croissance et de réduction de la pauvreté » du pays qui fait face à la baisse drastique des ressources financières issues du pétrole. Il reviendra donc à Madeleine Alingue la lourde charge de remédier aux multiples défis des différents portefeuilles dont elle a désormais la charge.

Il faut relever que c’est pour faire face à la crise que le président Idriss Déby a opté pour un gouvernement réduit le 24 décembre 2017. Plusieurs ministres cumulent désormais plusieurs portefeuilles. Au Tchad, environ cinq départements ministériels désormais gérés par un ministre : Ministre de la Jeunesse, du Tourisme, de la Culture, des Sports et de l’Artisanat : Mahamat Saleh Haroun.

(Source : TIC Mag, 6 janvier 2018)

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