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Mactar Silla plaide pour un financement ‘’conséquent et correct’’ des médias de service public

mardi 5 février 2008

Le directeur de STV, télévision privée basée au Cameroun, Mactar Silla, ancien directeur général de la Radio Télévisison sénégalaise a plaidé pour un financement ’’conséquent et correct’’ des médias de service public au Sénégal ‘’comme cela se fait dans la plupart des pays’’.

Interrogé par l’Aps en marge de l’ouverture mardi à Dakar du Forum sur l’Afrique de l’Open Society Institute où il a présenté une cmmunication sur l’état des leiux des médias au Sénégal, M. Silla a estimé que les médias de service public ont des missions assignés par l’Etat et les populations et doivent être prises en charge correctement.

Ces budgets doivent être mis en place à partir de plans précis définissant leurs besoins annuels et votés par l’Assemblée avec des missions claires assignées par rapport aux subventions octroyées, a-t-il dit. Sinon, selon lui, ces organes chercheront toujours à concurrencer les médias privés

Pour lui ce manque de financement fait que ces médias tapent sur les mêmes ressources que les médias privés, à savoir les publicités. Cela affecte les médias privés qui ne peuvent plus être rentables du fait que les médias d’Etat s’octroie la majeure partie du marché publicitaire arguant du fait qu’ils sont des sociétés nationales, a expliqué Mactar Silla.

Sur un marché de 9 milliards, tous supports confondus, les privés n’auront de ce fait qu’une infime part, a-t-il ajouté, puisque les médias d’Etat vont développer comme argument de couvrir le territoire national.

Pour Mactar Silla, il faut plafonner la plubicité dans le service public, avoir des règles de convurrence saines, un environnment économique qui garantisse la viabilité des structures avec un financement public conséquent et soutenu des médias qui ont une mission de service pour que tous les medias ne ’’viennent pas manger dans le même râtelier’’.

Si aujourd’hui, les médias d’Etat avaient un budget connu des Sénégalais sur une redevance sur l’électricité, les impôts ou sur les salaires, il y a des obligations de service public avec dans les conseils d’administration les représentants des consommateurs, a-t-il expliqué.

A partir de ce moment, a-t-il poursuivi, ces organes ne pourront pas faire tout ce qu’ils veulent surtout à la radio et à la Télévision, ‘’diffuser n’importe quoi, ce sera des programmes revisités pour l’intérêt général, de nouvelles orientations, de nouvelles stratégies’’.

En même temps, ‘’on assainit l’environnement publicitaire avec des tarifs homologués, connus et des règles de concurrence qui fonctionnent’’ a précisé Mactar Silla.

Au même moment, estime le directeur de STV, les médias privés doivent aussi bénéficier de subventions conséquentes, du fait qu’ils assurent à leur façon un service public d’information, de social, mais cela sans altérer leur indépendance.

Il a aussi souligné la nécessité de mesures d’accompaggenemnt en terme de formation pour les médias, mais aussi la volonté politique pour mettre en place une presse indépendante à équidistance avec les pouvoirs en place.

En matière de formation, a-t-il dit c’est pas celle de base parce que les médias recèlent de profesionnels, mais c’est pour les outiller afin qu’ils couvrent mieux les questions d’environnement, les rencontres de la société civile, les questions de genre, de violences avec des stages, des séminaires, des cours et des voyages d’études.

Pour Mactar Silla, il faut une loi qui porte sur la communication de manière globale pour avoir un cadre qui permette d’avoir des rèles qui organisent les médias en général.

La presse doit être ‘’pointue’’ pour server de relais, de vecteur puisque, de l’avis de l’ancieen directeur général de la RTS, ’’aucune politique gouvernementale ne peut réussir s’il n’ ya pas de communicateurs formés pour servir d’amplification pas au sens propagandiste du terme mais en tant qu’analyste, observateur indépendant qui font leur travail selon des régles acquises et une certaine déontologie’’.

Les fondations ‘’Open Society Institute’’ Afrique, rassemblées à travers ce forum qui prend fin jeudi, concentrent leurs activités dabs les secteurs des droits de l’homme, la gouvernanace politique et économique mais aussi principalement des médias avec l’appui aux radios communautaires et le développement des Technologies de l’Information et de la communication.

(Source : APS, 5 février 2008)

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