Le Sénégal doit adopter une politique dynamique dans le secteur des télécommunications s’il veut garder sa place de ‘’leader’’ dans ce domaine, a estimé vendredi à Dakar, le premier ministre, Macky Sall, à l’ouverture de la réunion de concertation sur la libéralisation des télécommunications.
’Après l’ère du monopole et des privatisations, le temps de libérer les énergies est venu’, a-t-il dit, soulignant que, ’plus que par le passé, des actions d’impulsion, d’incitation et d’encadrement’ sont nécessaires.
Le chef du gouvernement considère que la libéralisation du secteur des télécommunications est aujourd’hui devenue ‘’incontournable’’, même s’il estime que l’Etat doit continuer à jouer son rôle de ’régulateur’. ’Il n’y a pas meilleur moyen que la libération des énergies et des initiatives et leur encadrement par l’Etat dans le sens de l’intérêt général’, a-t-il estimé.
Pour Macky Sall, c’est cette conviction qui justifie la présentation, ’dès décembre 2001, par le gouvernement du projet de loi ’, qui a mis en vigueur un nouveau code des télécommunications et créer une agence de régulation des télécommunications ouvrant la voie à une libéralisation effective du secteur.
En consacrant la fin du monopole de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (SONATEL), le 19 juillet 2004, l’Etat a voulu marquer la rupture. ‘’Le 20 juillet sera donc le premier jour d’une ère nouvelle pour l’Etat, car il marque la possibilité pour de nouveaux opérateurs de bénéficier des autorisations de l’Etat’’ a-t-il souligné.
Saluant la concertation entre les acteurs, M. Sall a indiqué qu’il ‘’n’est meilleur dialogue que celui qui s’instaure entre l’Etat et ses partenaires sociaux dans la conception et l’élaboration de ses politiques’’.
‘’Le principe participatif est aujourd’hui une condition de réussite des projets et des réformes par l’adhésion du plus grand nombre qu’il entraîne’’, a-t-il poursuivi.
S’exprimant au nom du ministre des Postes et des Télécommunications, Joseph Ndong, le ministre de la Culture et du Patrimoine historique classé, Safiètou Ndiaye Diop a, quant à elle, indiqué qu’en libéralisant les télécommunications, le gouvernement a voulu ‘’relever les défis du 21ème siècle en matière de télécommunications et résorber la fracture numérique’’.
(Source : APS 2 juillet 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000