La gendarmerie nationale a réitéré son engagement à apporter des réponses aux attentes des citoyens en matière de sécurité. Le Haut commandement l’a fait savoir, hier, lors de la cérémonie de présentation de vœux.
La cybercriminalité est une préoccupation de la gendarmerie nationale. Ainsi, elle mise sur une formation pointue de ses éléments pour faire face à cette nouvelle menace. Cette position a été affirmée hier par le Général de brigade Maïssa Niang, Haut commandant en second de la gendarmerie nationale. C’était lors de la cérémonie de présentation des vœux de l’armée au Général de division, Haut commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire. « L’évolution permanente de la société ainsi que les types de menaces exigent une gendarmerie moderne dotée de moyens de dernière génération et d’un personnel qualifié et instruit », a fait savoir le Général de brigade, Haut commandant en second de la gendarmerie nationale, Maïssa Niang.
Analysant la situation géopolitique, avec l’émergence de nouvelles menaces et de nouveaux acteurs qui contestent aux Etats le monopole de la violence légitime, M. Niang estime que la modernisation de la gendarmerie est plus que nécessaire. Le recours à des modes d’action quasi militaires (renseignement, protection, intervention contreterroriste) pour y faire face explique, selon le Général Niang, la position éminente de la gendarmerie dans l’architecture sécuritaire nationale. « Les nouvelles menaces exigent des forces de la gendarmerie une nouvelle posture. Une attitude rassurante basée sur la prévention situationnelle et le partenariat de sécurité », a-t-il indiqué avant de relever des vulnérabilités à l’Est du pays, notamment dans les régions de Kédougou et de Bakel.
Maillage du pays
Pour le Général, ces régions, avec de nombreux points de passage, constituent un espace propice aux infiltrations et trafics de toutes sortes. C’est tout le sens de l’installation des Escadrons de surveillance et d’intervention (Esi) de Linguère, de Ourossogui et de Bakel, de Kédougou et récemment celui de Touba. Celle-ci permettra d’accroître la capacité d’intervention des commandants de légion territoriale, mais surtout d’améliorer la surveillance générale.
Cette cérémonie de présentation de vœux, riche en couleur, s’inscrit dans une belle tradition républicaine et militaire. Elle a servi de cadre à cette institution de passer en revue ses réalisations de l’année écoulée. Pour répondre au défi sécuritaire, la gendarmerie s’est dotée d’une capacité aéromobile, de neuf unités fluviomaritimes créées dans les régions Nord et Est et de trois brigades de scanner mobile qui seront déployées pour une grande maîtrise des flux. Selon le Général Niang, ce déploiement répond à un double objectif du commandement qui est de renforcer la sécurisation des frontières dans un contexte de menace terroriste et d’endiguer le développement du trafic d’armes et de drogue. Dans le domaine des infrastructures, il faut noter la construction de la brigade de Keur Massar, les travaux des brigades de Bambey et de Dagana ainsi que celle de l’état-major compagnie de Kaffrine sont en cours. Les brigades de Diaobé, de Yang-Yang, de Rosso ainsi que le Centre d’instruction de d’entraînement à la conduite auto-moto (Ciecam) ont été déjà inaugurés. La brigade de Saly est en cours de réhabilitation. Au-delà de ces actions ponctuelles, des projets structurants ont été initiés dans le cadre de la politique sociale avec le programme « un gendarme, un toit ». Ainsi, soixante-quatre logements sociaux pour l’extension de la cité gendarmerie II de Keur Massar sont en cours de réalisation par la coopérative d’habitat. A cela s’ajoute un terrain de 05 hectares a été acquis à Yenne pour la viabilisation d’environ cent quatre-vingt parcelles.
Faire face aux nouveaux défis
En réponse à l’actualité opérationnelle du Général Niang, le Général de division Mamadou Gueye Faye, Haut commandant de la gendarmerie et directeur de la justice militaire, a réitéré son propos de 2014, lors de son installation à la tête de cette institution : « Mon ambition, c’est de disposer d’une gendarmerie capable de s’adapter et de combattre toutes les situations périlleuses menaçant la quiétude des citoyens ». Aussi, le Général a rappelé que la formation des hommes et l’entraînement des unités, la densification du maillage territorial, l’amélioration des conditions de vie et de travail ont été les trois axes d’effort identifiés pour optimiser l’action de la gendarmerie au service de la nation. « Aujourd’hui, de nouveaux défis nous interpellent. Ces défis proviennent de menaces transnationales. Le spectre de ces menaces diffuses s’étend du terrorisme au trafic de stupéfiants, en passant par les vols à main armée, le trafic illicite d’armes, la traite humaine, le vol de bétail, la délinquance financière et récemment la cybercriminalité », a indiqué le Général de division. Mamadou Gueye Faye estime que pour faire face à ces nouveaux défis, la gendarmerie doit disposer de nouvelles capacités et de nouvelles compétences en matière de sécurité. Conscient que les forces morales constituent une condition de succès, le Général pense que l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel demeure un souci permanent du commandement.
Tata Sané
(Source : Le Soleil, 7 janvier 2016)
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