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Liberia : Ellen Johnson Sirleaf est favorable à l’acquisition de Cellcom par Orange

La présidente de la République du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, a exprimé son approbation à l’acquisition de 100% de l’opérateur de téléphonie mobile Cellcom par le groupe télécoms français Orange. Selon un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat libérien a manifesté son accord à cette entrée d’Orange au Libéria au cours d’une visite de courtoisie que lui a rendu une délégation de haut niveau composée des membres de Cellcom et d’Orange.

La délégation était composé d’Abraham Avi Zaidenberg, le directeur général de Cellcom ; Avishai Marziano, le président directeur général de Cellcom ; Mamadou Bamba, le président directeur général d’Orange Côte d’Ivoire ; Marc Rennard, le vice-président exécutif en charge des opérations d’Orange en Afrique, Moyen-Orient et Asie ; et Bruno Mettling, président directeur général-adjoint pour les opérations d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient.

Au cours de cette rencontre, Ellen Johnson Sirleaf a déclaré que le gouvernement veut voir Orange étendre les services des télécommunications à la population et l’interconnexion aussi bien à ses voisins qu’au monde. Elle a promis à la société télécoms le soutien de l’Etat à cet investissement qu’elle juge « bénéfique pour le pays ». En contrepartie, la présidente de la République espère qu’Orange sera un bon partenaire qui mettra tout en œuvre afin de protéger les droits des employés de Cellcom. Les détails techniques autour de l’acquisition de Cellcom par Orange doivent être bouclés à la date butoir du 9 février 2016.

Se voulant rassurant quant aux préoccupations formulées par le Chef de l’Etat, Abraham Avi Zaidenberg, le directeur général de Cellcom, par ailleurs président de son conseil d’administration, a déclaré qu’« Orange envisage d’accroître le nombre d’employés de la compagnie, accroître drastiquement ses investissement dans le pays, plus spécialement pour le déploiement des tours télécoms à travers le pays incluant les zones enclavées et reculées ».

(Source : Agence Ecofin, 6 février 2016)