La libéralisation du secteur des Tic malgré qu’elle soit en définitive plus bénéfique pour les actionnaires que pour les consommateurs, cette ouverture « du marché de la Sonatel n’a pas eu les effets escomptés », et ceci malgré qu’elle « ait été une bonne opération financière », selon les chercheurs du consortium pour la recherche sociale qui ont organisé un atelier de restitution d’une étude portant sur les Tic, la semaine dernière. C’est le cas notamment dans le domaine de la non-tarification du sous-secteur des télécoms. Les résultats de la recherche sur la caractérisation du secteur des Tic montrent que la majeure partie des entreprises enquêtées soit 44% sont de type individuel et familial. 24% sont des Sarl et des Sa. Celles de statut différent représentent 21%. Le capital social de 54% des entreprises enquêtées est constitué par des nationaux. Environ 31% des entreprises détiennent entre 1 et 10% de parts de marché du secteur des télécommunications. 10% détiennent 50% de parts de marché. L’étude présentée hier, par Mamadou El Hadi Ly montre que, « ce sont les entreprises de type Sarl qui attirent le plus les Investissements directs étrangers (Ide) », suivent les Sociétés anonymes (Sa) « lesquelles sont les plus performantes en terme d’investissement et de réalisation de chiffre d’affaires ». Ces entreprises « évoluent dans un environnement des affaires du secteur qui n’est pas incitatif car les entreprises Tic font face à plusieurs types de taxes et ne bénéficient pas de la subvention de la part de l’Etat ». Selon l’étude, « la majeure partie des entreprises considèrent que les charges dominantes sont celles liées à la consommation énergétique, l’eau, le transport et les charges personnelles. Les charges en achat de marchandises viennent en troisième position. Les charges concernant les matières premières sont marginales pour la plupart des entreprises, la plupart d’entre elles importent du matériel et consommable informatique ». Et pour le professeur Abdoulaye Sakho qui modérait les débats de cette restitution des différentes études sur les Tic, « on parle de libéralisation mais on vit dans une transition permanente. On peut écrire une étude aujourd’hui, mais le lendemain, elle est dépassée ». Et pour certains participants, il y a un problème réel d’identification des acteurs du service des télécoms, même si l’Etat à travers la Stratégie de croissance accélérée y travaille. Dans une autre étude concernant la perception des acteurs des Tic au Sénégal, le rapporteur M. Babacar Mboup qui a travaillé avec les consommateurs, les privés et la société civile, relève que ces derniers ont posé les questions de déchets numériques car « pour beaucoup, le Sénégal est devenu un dépotoir ». Ils ont aussi dénoncé les risques avec la cybercriminalité, les arnaques, la mauvaise qualité des produits livrés aux utilisateurs, la faiblesse de la capacité d’adaptation de l’autorité étatique.
Safiétou Kane
(Source : Le Quotidien, 2 juin 2010)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000