L’Etat a décidé de lancer, au cours du premier trimestre 2005, un appel d’offres international en vue du choix d’un nouvel opérateur de télécommunication. Lequel disposera d’une licence globale lui permettant d’opérer sur tous les segments du marché des télécommunications, à savoir le téléphone fixe, le mobile, l’international, etc. La révélation a été faite hier par le ministre des Postes, des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Joseph Ndong lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de la lettre de politique sectorielle du secteur des télécommunications. "De plus, l’Etat compte investiguer l’intérêt d’ouvrir d’autres services de télécommunications à la concurrence (par exemple la transmission de données et l’accès à l’international) en vue de promouvoir un secteur plus dynamique et plus efficace", ajoute-t-il. Selon Joseph Ndong, dans le cadre d’une libéralisation plus accrue du secteur, l’Etat a défini une politique qui "inclut une délimitation précise du périmètre des nouvelles licences à accorder mais aussi l’encadrement régulatoire qui devra gérer le fonctionnement du marché après la libéralisation, notamment la régulation directe des opérateurs par le biais des cahiers de charges".
Cette libéralisation en vue n’est que l’une des deux actions prévues dans le cadre de l’ouverture du marché. Lequel marque ainsi la fin des droits exclusifs de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) qui a vu l’Etat mettre un terme, depuis le 19 juillet 2004, son régime de monopole. L’autre action va consister à préciser le statut des fournisseurs de services à valeur ajoutée. Et ce sera l’affaire de la toute puissance publique. "L’Etat se chargera de clarifier leur statut en vue de leur permettre de jouer pleinement leur rôle et de diversifier leur offre de services", promet le ministre.
La libéralisation du secteur des télécommunications ne date pas d’aujourd’hui. Elle remonte en 1996 lorsque l’État engagea une première phase de libéralisation dudit secteur, en promulguant la loi 96-03 portant Code des télécommunications qui, pour la première fois, sépare la fonction réglementaire, exercée au nom de l’Etat par le ministre chargé des télécommunications, et la fonction d’exploitation des réseaux et services, confiée à des opérateurs agissant dans le cadre de concessions, d’autorisations ou même librement. C’est ainsi que la Sonatel bénéficie d’une concession pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de télécommunication. Une seconde concession a été octroyée, en juillet 1998, à la société Sentel Gsm pour également l’établissement d’un second réseau Gsm. Une troisième concession est sur le point de l’être avec le choix du troisième opérateur qui viendra bousculer les deux premiers.
Ndakhté M. GAYE
(Source : Wal Fadjri, 27 janvier 2005)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000