L’Etat du Sénégal lancera, en juin 2004, un appel à la concurrence sur la téléphonie fixe. Mais cet appel à la concurrence va-t-il faire tomber le monopole de la Société nationale des télécommunications (Sonatel) ? Autrement dit, l’opérateur sénégalais des télécommunications aura-t-il à ses côtés de nouveaux concurrents de renommée mondiale ? En tout cas, la libéralisation de la téléphonie fixe intervient à un mauvais moment, c’est-à-dire à un moment où celle-ci est en perte de vitesse, victime qu’elle est du boom de la téléphonie mobile. Cet outil pratique qui est en passe de lui ravir la vedette a, en effet, tendance à s’imposer sur le marché mondial. Les clients portent de plus en plus leur choix sur le portable. Pour la simple raison qu’ils pourraient être joignables partout et à tout instant.
Aussi, de grands opérateurs des télécommunications n’hésitent plus à s’investir dans un créneau aussi rentable que le portable. C’est le cas de Deutsche Telekom, un opérateur allemand qui s’est désintéressé de la libéralisation de la téléphonie fixe au Sénégal. Son porte-parole, M. Broszio Stéphane, soutient que son entreprise a pris la décision de "concentrer désormais ses efforts" sur les marchés de l’Europe et de l’Amérique où il y a plus de potentialités pour la téléphonie fixe. Seulement, ces marchés ne sont pas encore accessibles à toutes les bourses. Surtout en raison de leur coût. Lequel demeure pour l’instant élevé.
Mais les amoureux du portable n’ont pas à s’inquiéter. Car ils peuvent toujours profiter de l’ouverture à la concurrence que l’on constate maintenant partout dans le monde. En effet, les nouveaux opérateurs qui viennent s’installer sur le marché d’un quelconque pays cassent les prix. Leur objectif primordial étant d’attirer le maximum de clients. C’est le cas au Sénégal où deux opérateurs de téléphonie mobile se disputent les clients. Une bataille de leadership qui fait bien l’affaire de ces derniers. En ce sens qu’en plus de la réduction du prix de l’appareil et de l’abonnement au réseau, ils bénéficient en même temps de la qualité du service proposé par l’opérateur. Et il en sera ainsi au fur et à mesure que le boom des téléphones portables s’intensifiera. C’est dire que l’avenir de ce téléphone sans fil est prometteur. Au grand dam du fixe qui, en revanche, perd de plus en plus du terrain.
Ndakhté M. GAYE
(Source : Wal Fadjri 2 avril 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000