Les startups africaines ont le vent en poupe. En 2017, les levées de fonds ont atteint 560 millions de dollars, en Afrique. Un record à mettre à l’actif de 120 startups. Comparé à 2016, ce montant connaît une hausse de +53 %. 2018 laisse ainsi entrevoir un avenir pour les jeunes pousses. Si les fonds d’investissements et les institutions financières ont répondu présents, c’est que le continent apparaît comme comme une terre aux innombrables potentialités de développement pour les jeunes pousses évoluant dans les nouvelles technologies.
Les premières bénéficiaires de ces investissements en capital-risque sont les fintechs et le secteur du e-commerce. D’autres secteurs qui s’activent dans le domaine de l’énergie, la e-santé, la e-éducation commencent également à intéresser de plus en plus d’investisseurs. En 2017, M-Poka, spécialisé dans la fourniture de l’électricité off-grid, le solaire notamment, avait réussi une spectaculaire levée de fonds de 43 millions d’euros. Avec cette manne financière, la startup kenyane qui équipe déjà 600 000 foyers en kit solaire, en Afrique de l’Est, ambitionne d’en alimenter un million de plus dans les prochaines années. Dans le domaine de la mobile money, une plateforme comme M-Pesa n’est pus à présenter.
Cet élan d’innovation numérique est tiré vers le haut par des pays de l’Afrique anglophone. Aujourd’hui, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria ou encore le Rwanda offrent des cadres propices à l’éclosion de startups. Dans la partie francophone du continent, le Cameroun ou le Sénégal commencent eux aussi à se faire un nom dans le cercle des hubs technologiques.
Globalement l’Afrique peut tirer davantage des startups. Celles-ci apparaissent comme des leviers de développement. Elles participent également à la lutte contre le chômage. « Il a été prouvé que les start-up peuvent servir de socle à la création d’emplois et de nouveaux modèles économiques, et qu’elles peuvent répondre à des besoins encore peu, voire pas du tout desservis », écrit d’ailleurs Grégory Clemente, le directeur général de Proparco, dans le dernier numéro de Secteur privé et Développement, la revue du fonds d’investissement de l’Agence française de développement. Encore faut-il développer les infrastructures physiques et numériques dont ont besoin les startups africaines. Et en cela, les pouvoirs publics sont très attendus.
Amadou Ba
(Source : Innovafrica, 29 mai 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000