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Lettre ouverte à Mary Teuw Niane : L’avenir de l’université sénégalaise réside dans le blogging

lundi 20 janvier 2014

Salam à tous, Monsieur le Ministre,

La longueur du titre met de côté toutes les théories publiées à ce jour sur les titrailles. Quatre vingt seize caractères, ouf ! Espérons que ce dont je voudrais vous entretenir en vaudra la peine.

Cet article n’a pas vocation à revenir sur les différents aspects de la crise universitaire, sur le système d’enseignement ou les opportunités d’emploi que procure un diplôme universitaire. Une commission de concertation sur l’avenir de l’enseignement supérieur réfléchit sur ces questions.

En tous les cas, le produit universitaire "made in Sénégal" semble encore très prisé et se revendique de plus en plus au sein de l’intelligentsia dans ses diverses déclarations. Il y a quand même une petite dose de nostalgie lorsque dans le discours officiel, on veut redonner à "Dakar" sa place initiale de leader.

Vous vous souvenez encore de la rencontre avortée à l’Ucad 2, apparemment "sabotée par des étudiants et pour éviter que la manœuvre ne se renouvelle, les professeurs ont installé leurs quartiers à la Chambre de commerce de Dakar, en pleine centre ville, là où les klaxons de véhicules et les sirènes se disputent l’ambiance.

Certainement que la proximité avec le commissariat de police y a été pour quelque chose, là où les franchises n’ont pas cours. Inédit. On en est arrivé à cette situation, de début de la fin, parce qu’à mon avis, ce qui fait qu’une Université en est une, n’est plus de mise à Dakar. Demeurer et rester un espace d’expression, libre et pluridisciplinaire.

De ce que j’en sais, il faut être d’un certain niveau ou d’un certain grade pour publier dans des revues, la plupart du temps inaccessibles au plus grand nombre. Les moments d’échanges entre enseignants et enseignés se résument aux travaux dirigés qui durent généralement 2h/semaine. Le reste se passe sur l’avenue Cheikh Anta Diop et sur la Corniche Ouest avec les forces de l’ordre.

Monsieur le Ministre, vous avez l’opportunité de "révolutionner" l’université sénégalaise en assurant la promotion du blogging. Le procédé est très simple et suffisamment bénéfique pour qu’on y réfléchisse. Il suffit d’investir dans les TIC afin de doter l’Université d’une plateforme numérique où des étudiants et/ou enseignants pourraient créer et gérer leurs propres espaces et y partager ses idées.

En plus de donner du sens à la réflexion au sein du campus, le blogging permettra d’instaurer le partage par la mise en ligne de documents, de projets et/ou de résultats de recherche. La plateforme sera un outil favorable à la création de contenus innovants et de qualité ; idées chères au célèbre blogueur Cheikh Fall [@cypher sur twitter].

Sur ce point d’ailleurs, je partage ses vues puisque l’Afrique ne pourra tirer parti des TIC que s’il met à la disposition de ses fils un contenu adapté à ses propres besoins.

Pour stimuler une participation de qualité et améliorer le contenu, il serait utile d’instituer un système de récompense des meilleurs blogs. Cela fera certainement naître des vocations. Déjà qu’à l’initiative de privés, des applications commencent à être mises au point pour répondre à des préoccupations spécifiques, d’ordre économiques et sociales.

Je me réjouis d’ailleurs de l’initiative Campusen, www.campusen.com, qui a permis à la communauté estudiantine d’entamer des démarches pour l’orientation et l’inscription dans les différentes facultés et écoles de formation universitaires. Il suffira juste de prendre en compte les observations des différents acteurs en vue d’améliorer le système. Espérant que ces idées viendront jusqu’à vous... Cordialement

El hadj Abdoulaye Animateur du blog Wa Mbed Mi…

(Source : Pressafrik, 20 Janvier 2014)

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