Le Premier ministre, Macky Sall a révélé vendredi, à l’ouverture de la réunion de concertation sur la libération des télécommunications, que la ‘’forte croissance’’ de ce se traduit par une contribution de 6% au Produit intérieur brut (PIB).
Citant des statistiques récentes, M. Sall a indiqué que les télécommunications sont ‘’en forte croissance du fait notamment du marché de la téléphonie mobile dont le potentiel est estimé aujourd’hui à plus du double du marché actuel’’.
‘’Avec environ un parc de 800 000 lignes et une croissance soutenue, le marché de la téléphonie est en train de modifier durablement la configuration du secteur des télécommunications dans notre pays’’, a-t-il poursuivi.
Cette évolution est confirmée par le diagnostic établi par la société Ineum Consulting qui indique que le secteur des télécommunications est "le secteur le plus dynamique de l’économie sénégalaise".
Ainsi, la part des télécommunications sur le produit intérieur brut ne cesse de croître depuis 1998, passant de 3,3 à 6,1% en 2003.
Le poids pris par ce secteur dans l’économie nationale est encore illustré par le nombre important d’emplois créés."Il (le secteur des télécoms) contribue pour plus de 4 % à la création d’emplois tant dans le secteur formel que dans le secteur informel".
Dans le secteur formel, sur 65 000 salariés, 2667 travaillent dans les télécommunications. Cette contribution semble encore plus importante dans le secteur informel avec 30 096 emplois sur un effectif total de 630 000.
Ineum Consulting ajoute que le développement des télécommunications s’est manifesté par l’apparition, en 5 ans (1998 à 2003), "de nombreux acteurs" qui ont participé au développement du secteur, citant le cas de des revendeurs de produits évoluant dans le domaine des télécentres dont le nombre s’èlève à 24 000.
Le diagnostic ajoute que "le fort développement du mobile a tiré la croissance du marché en volume ces dernières années".De 22 000 en 1998, le nombre d’abonnés est passé de 390 000 en 2001 à 782 000 en 2003.
En comparaison, celui des abonnés du téléphone fixe a augmenté de 140 000 en 1998 à 229 000 en 2003.
Mais "si le nombre d’abonnés au téléphone fixe a été dépassé par le mobile en 2001, le trafic sur le fixe est trois plus élevé que celui du mobile et continue de croître".
Conséquence de la forte croissance des télécommunications, "le Sénégal a l’un des taux de pénétration de la voix les plus élevés de la région". Ce taux est en effet comparable à celui des pays d’Afrique du Nord.
(Source : APS 2 juillet 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000