L’exploitation de télécentres dont l’importance dans l’économie du Sénégal se mesure aux quelques 20.000 emplois que le secteur a générés pour le pays (selon les estimations de la Sonatel), connaît pourtant à Mbour des difficultés liées notamment à la désharmonie dans la fixation des tarifs.
Dans la région de Thiès où l’on enregistre un peu plus de 1800 lignes de télécentres dont 750 pour le département de Mbour (l’une des plus grandes stations balnéaires du Sénégal), la désharmonie de tarifs fixés à l’unité, la trop grande proximité des télécentres sont très souvent incriminées par les acteurs et les usagers.
’’Le comportement de certains exploitants, obnubilés par l’appât du gain, a fini de plonger le secteur dans le désordre, au mépris des règles et du bon sens qui doivent régir le fonctionnement des télécentres’’, souligne à cet effet un ancien géant de télécentre qui a requis l’anonymat.
Du fait de la conjoncture économique qui prévaut, les gérants de télécentres ont purement et simplement cassé les prix qui avaient été fixés au départ (100 francs l’unité), pour aboutir à des prix variant entre 75 et 65 francs, dans le souci de conserver une clientèle par trop fluctuante.
Aussi, assiste-t-on quotidiennement à un véritable rush vers les télécentres les plus offrant où plusieurs personnes font la queue pour tenter d’entrer en contact téléphonique avec des parents ou amis établis à l’étranger.
La conséquence, c’est une concurrence déloyale entre gérants de télécentres qui se livrent à une guerre des prix, au grand dam de ceux qui vendent encore l’unité à 100 francs, la clientèle préférant se rendre au niveau des télécentres où les prix sont plus abordables.
Ousmane Seck, gérant de télécentre à Thiocé-ouest, explique que la baisse du prix à l’unité, orchestrée par certains exploitants, constitue un réel manque à gagner par rapport aux charges récurrentes : factures de la Sonatel, eau, électricité, salaire du personnel, etc.
Pour Maimouna Fall, gérante de télécentre au marché Nguélaw de Mbour, ‘’une harmonisation des prix est plus que jamais nécessaire pour la pérennité du secteur’’. Cette position est confortée par Saliou Diop, un autre gérant de télécentre disposant dans le même marché d’une cantine. Saliou indique que seuls ceux qui mènent des activités parallèles arrivent à s’en sortir.
Interrogés par l’APS, un exploitant qui officie dans le secteur depuis longtemps a préconisé une ‘’imposition’’ d’une harmonisation des prix par la Sonatel et édicter des mesures pour que les télécentres se localisent à une certaine distance les uns vis-à-vis des autres.
Alioune Badara Sèye, chef de zone de la Sonatel dans le département de Mbour, a cependant tenu à préciser à cet effet que juridiquement, sa société n’a pas à imposer une harmonisation des prix et un espacement des télécentres aux exploitants, même s’ils sont ‘’partenaires’’ de l’entreprise.
Selon lui, ces exploitants doivent plutôt s’organiser au sein d’une structure nationale, dans un souci de pérenniser leur outil de travail, notamment en prenant des décisions uniformes.
Réfutant les accusations faisant part d’une fuite de responsabilités par Sonatel, M. Sèye a affirmé que la Sonatel ‘’tente d’organiser le secteur des télécentres afin de permettre aux exploitants de travailler dans de bonnes conditions’’.
(Source : APS 24 janvier 2004)
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