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Les startups dans l’économie numérique : Un combat pour l’innovation et la survie

lundi 4 décembre 2017

L’économie numérique constitue un vaste champ de services digitaux. En sus de la stratégie préconisée par l’Etat, les particuliers mettent en place des startups. Des petites et moyennes entreprises ou très petites entreprises qui se battent pour obtenir des financements et surtout rester en vie.

Les startups sont des acteurs clés dans le secteur du numérique. ‘‘S’il y a aujourd’hui un secteur pour lequel on peut être sûr à 100% qu’on a l’expertise locale pour réaliser des projets quelle que soit leur taille, de bout en bout, c’est bien dans le domaine du numérique’’, soutient le président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC). Antoine Ngom est convaincu qu’une attention particulière doit être prêtée aux startups, en considérant l’importance majeure qu’elles ont dans le pays. Elles peuvent être contenues dans une pièce, avec comme moyen de bord les inventions technologiques. Elles couvrent tous les domaines d’activités socio-économiques.

Dans la sphère de leur expertise, on note de nombreuses innovations techniques dans le domaine de la finance digitale. Communément appelées Fintechs, elles apportent leur savoir-faire à l’inclusion financière, à travers la dématérialisation des activités économiques. Elles mettent à la disposition de la population une monnaie électronique pour une meilleure gestion financière. Leurs activités sont souvent consubstantielles au ‘‘Mobile Money’’ ou au ‘‘Mobile Banking’’. Le ‘‘Mobile Money’’ est l’utilisation du téléphone pour accéder ou fournir des services finances liés à un portefeuille électronique (e-wallet). Par contre, le ‘‘Mobile Banking’’ permet un accès à des services financiers liés à un compte bancaire.

In Touch, startup de la finance digitale

Au Sénégal, le ‘‘Mobile Money’’ reste la prime donne. In Touch est une startup de la finance digitale. ‘‘Nous proposons une solution d’intégration et d’agrégation pour les payements digitaux’’, explique la cofondatrice de ladite startup. Elle explique qu’à travers un guichet unique, sur un seul terminal, In Touch permet à l’agent d’utiliser tous les services digitaux souhaités (payement de factures, retrait, envoi d’argent…). Une petite entreprise, mais qui ambitionne d’étendre son réseau dans toute l’Afrique.

Les activités agricoles retrouvent leur place dans l’économie numérique. Ainsi, Sidy Sonko a mis sur pied M Louma. Il s’agit d’une startup spécialisée dans la commercialisation des produits agricoles. ‘‘La plateforme M Louma est interactive. Nous postons les produits agricoles, après en avoir recueilli les informations sur le terrain’’, explique M. Sonko.

Les obstacles auxquels se heurtent les startups

La plupart de ces jeunes innovations sont mort-nées. Une situation provoquée par les restrictions liées à la législation et au manque d’investissement. La BCEAO, seule détentrice des ordonnances d’agrément, crée beaucoup de frustrations au sein des Fintechs en les distribuant au compte-gouttes. ‘‘La BCEAO protège, avant tout, les clients. L’agrément est donné, mais de manière minutieuse’’, confie M Satchivi, cadre de la BCEAO. Il explique que certaines startups n’ont pas encore réussi à attirer la confiance. ‘‘Nous ne pouvons pas accréditer une société qui peut détourner l’argent des clients. Il est de notre ressort de veiller à la sécurité de la circulation des ressources financières’’, dit-il, avant de souligner que toutes les entreprises qui s’adonnent à des activités financières doivent détenir l’agrément.

Un monopôle bancaire sur le crédit est aussi fortement décrié par les startups. Paul Knoery, le co-fondateur d’IROKO PROJECT, une Fintech qui permet aux particuliers de prêter aux PME, explique que cette restriction doit être corrigée. ‘‘Il faut créer une architecture juridique indépendante’’, lance-t-il. Car cette forte régulation et ce manque d’agrément suscitent le refus de financement de la part des banques. Un financement vital pour les startups.

Toutefois, l’Etat a mis en place des structures de financement pour les PME. Elles doivent prendre en charge ce volet pour les startups.

(Source : Enquête, 4 décembre 2017)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

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